Workshop of Nardon Pénicaud, circa 1515 | Atelier de Nardon Pénicaud, vers 1515

Enrico Caruso, New York, until 1923;

American Art Galleries, New York, 5 - 8 March 1923, lot 1056 (?);

Ernst and Martha Kofler-Truinger, Lucerne (Switzerland);

Thence by decent, until 1999;

With Blumka Gallery, New York and Galerie Julius Böhler, Munich, 1999 - 2000;

With Jan Dirven, Antwerp, 2000 - 2001;

Private collection, the Netherlands, 2001 - 2002;

Private collection, since 2002.

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Collection Enrico Caruso, New York, jusqu'en 1923 ;

Vente American Art Galleries, New York, 5 - 8 mars 1923, lot 1056 (?) ;

Collection Ernst et Martha Kofler-Truinger, Lucerne (Suisse) ;

Puis par descendance, jusqu'en 1999 ;

Galerie Blumka, New-York et Galerie Böhler, Munich, 1999 - 2000 ;

Galerie Jan Dirven, Anvers, 2000 - 2001 ;

Collection particulière, Pays-Bas, 2001 - 2002 ;

Collection particulière, depuis 2002.

P. Verdier, The Walters Art Gallery. Catalogue of the Painted Enamels of the Renaissance, Baltimore, 1967, p. 40.

Collecting treasures of the past : the Kofler-Truniger collection and other important early works of art, exp. Blumka Gallery, New York et Julius Böhler, Munich, 2000, cat n° 58.

This composition, which was undoubtedly derived from a graphic source, is found on various painted enamel paxes. The earliest example that possibly dates from the end of the 15th century is a baiser de paix in the Hermitage (inv. no. Ф-273)¹. While that object is commonly attributed to the workshop of the Master of the Orléans triptych, it is likely that the example presented here was executed in the workshop of Nardon Pénicaud (c.1470-1541). There is a third version in Baltimore (inv. no. 44.89)² which appears to have originated in the workshop of the so-called Master of the Large Foreheads, who was also active at the beginning of the 16th century. Other paxes with the same composition are in the Louvre (inv. no. OA 4011)³ and in the former collection of Richard von Kaufmann⁴, but it is possible that they are of an even later date.

Léonard (Nardon) Pénicaud is the earliest Limoges enameller known by name. Not only is his name mentioned regularly in various archive documents from 1493 onwards, but in the Cluny Museum in Paris there is also a plaque depicting The Crucifixion bearing his signature and the date 1503. He is the older brother of Jean I Pénicaud (c.1480-after 1541) and the father of Jean II and Pierre Pénicaud, both of whom are mentioned by name in his will of 1541.

¹ J.-J. Marquet de Vasselot, op. cit., p.249, no. 60 ; T. Rappé and L. Boulkina, Émaux limousins du Musée national de l’Ermitage, exh. cat., Limoges, 2004, no.48.

² Verdier, op. cit., p. 40, no. 23.

³ S. Baratte, Musée du Louvre…, Paris, 2000, p. 52.

⁴ Sale Berlin, 4-8 December 1917, Die Sammlung Richard von Kaufmann, Berlin, Berlin-Munich, 1917, lot 474, pl.78.

RELATED LITERATURE

J.-J. Marquet de Vasselot, Émaux limousins de la fin du XV^e siècle et de la première partie du XVI^e : étude sur Nardon Pénicaud et ses contemporain, Paris, 1921;

P. Verdier, Catalogue of the painted enamels of the Renaissance, Walters Art Gallery, Baltimore, 1967, p. 40;

S. Baratte, Les Émaux peints de Limoges, cat. Musée du Louvre, Paris, 2000, p. 52.

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Cette composition certainement inspirée d'une source graphique, se retrouve sur plusieurs pax en émail peint. L'exemple le plus ancien, qui pourrait dater de la fin du XV^e siècle, est un baiser de paix conservé au musée de l'Ermitage (n° inv. Ф-273)¹. Alors que cet objet est généralement attribué à l'atelier du maître du triptyque d'Orléans, il est probable que l'exemple présenté ici ait été exécuté dans l'atelier de Nardon Pénicaud (v. 1470 - 1541). Il existe une troisième version à Baltimore (n° inv. 44.89)² qui semble provenir de l'atelier de celui que l'on appelle le Maître des grands fronts, également actif au début du XVI^e siècle. D'autres pax de la même composition se trouvent au Louvre (n° inv. OA 4011)³ ainsi que dans l'ancienne collection de Richard von Kaufmann⁴, mais il est possible qu'ils soient encore plus tardifs.

Léonard (dit Nardon) Pénicaud est le premier émailleur de Limoges dont on connaisse le nom. Non seulement son nom est régulièrement mentionné dans divers documents d'archives à partir de 1493, mais le Musée de Cluny possède également une plaque représentant La Crucifixion portant sa signature et la date de 1503. Il est le frère aîné de Jean I^er Pénicaud (c.1480-après 1541) et le père de Jean II et de Pierre Pénicaud, tous deux nommément cités dans son testament de 1541.

¹ J.-J. Marquet de Vasselot, op. cit., p. 249, n° 60 ; T. Rappé et L. Boulkina, Émaux limousins du Musée national de l’Ermitage, cat. exp. Limoges, 2004, n° 48.

² Verdier, op. cit., p. 40, n° 23.

³ S. Baratte, op. cit., p. 52.

⁴ Vente Berlin, 4-8 décembre 1917, Die Sammlung Richard von Kaufmann, Berlin, Berlin-Munich, 1917, lot 474, pl. 78.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

J.-J. Marquet de Vasselot, Émaux limousins de la fin du XV^e siècle et de la première partie du XVI^e : étude sur Nardon Pénicaud et ses contemporain, Paris, 1921 ;

P. Verdier, Catalogue of the painted enamels of the Renaissance, Walters Art Gallery, Baltimore, 1967, p. 40 ;

S. Baratte, Les Émaux peints de Limoges, cat. Musée du Louvre, Paris, 2000, p. 52.