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ESCHEMANN. PROUST SUR SON LIT DE MORT. DESSIN ORIGINAL, SIGNÉ ET DATÉ. INÉDIT.
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1,000 - 1,500 EUR
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描述
- Eschemann, Jean-Bernard
- Marcel Proust sur son lit de mort. 19 novembre 1922.
- pencil on paper
Mine de plomb (162 x 222 mm). Signé et daté "J.B. Eschemann / 19 novembre 1922". Encadrement de bois doré.
Portrait mortuaire inédit.
L’artiste J.B. Eschemann, dont la visite à l’appartement de Proust n’avait jusqu’à présent pas été répertoriée, a lui aussi réalisé un portrait mortuaire ; il est totalement inédit. D’une grande finesse, il montre l’écrivain très apaisé, semblant presque dormir, nimbé de sérénité.
Les artistes au chevet de la dépouille. Malade depuis des semaines, refusant l’aide de la médecine et refusant de se nourrir, Proust se laisse dépérir et consacre ses dernières forces à l’écriture d’Albertine disparue et aux passages sur la mort de Bergotte. Après une dernière nuit de travail dans sa chambre de la rue Hamelin, les docteurs accourus à son chevet n’y peuvent rien : le romancier meurt le 18 novembre 1922 en fin d’après-midi.
Plusieurs artistes immortalisent la dépouille et établissent un dernier portrait du romancier avant les obsèques qui ont lieu le 21 novembre au Père-Lachaise.
De la part de Robert Proust, Céleste convie Paul-César Helleu ; Dunoyer de Segonzac et le sculpteur Robert Wlérick réalisent aussi des portraits (pour celui rarement reproduit de Wlérick, cf. Cattaui, n° 77). Deux photographes ont aussi réalisé des portraits : Man Ray, auteur du plus célèbre, réalisé le 20 novembre, et Emmanuel Sougez, qui en a réalisé trois, souvent confondus avec celui de Man Ray (Voir Collection Patricia Mante-Proust, Sotheby's, 31 mai 2016, n° 230, présentées comme anonymes).
La visite et le portrait d'Escheman n'avaient pas encore été répertoriés.
Références : H. Raczymow, Notre cher Marcel est mort ce soir, p. 107. -- G. Painter, Marcel Proust, II, p. 450. -- J.-Y. Tadié, Marcel Proust, biographie, p. 906-910. -- C. Albaret, Monsieur Proust, p. 432. -- G. Cattaui, Proust. Documents iconographiques, n° 77.
Portrait mortuaire inédit.
L’artiste J.B. Eschemann, dont la visite à l’appartement de Proust n’avait jusqu’à présent pas été répertoriée, a lui aussi réalisé un portrait mortuaire ; il est totalement inédit. D’une grande finesse, il montre l’écrivain très apaisé, semblant presque dormir, nimbé de sérénité.
Les artistes au chevet de la dépouille. Malade depuis des semaines, refusant l’aide de la médecine et refusant de se nourrir, Proust se laisse dépérir et consacre ses dernières forces à l’écriture d’Albertine disparue et aux passages sur la mort de Bergotte. Après une dernière nuit de travail dans sa chambre de la rue Hamelin, les docteurs accourus à son chevet n’y peuvent rien : le romancier meurt le 18 novembre 1922 en fin d’après-midi.
Plusieurs artistes immortalisent la dépouille et établissent un dernier portrait du romancier avant les obsèques qui ont lieu le 21 novembre au Père-Lachaise.
De la part de Robert Proust, Céleste convie Paul-César Helleu ; Dunoyer de Segonzac et le sculpteur Robert Wlérick réalisent aussi des portraits (pour celui rarement reproduit de Wlérick, cf. Cattaui, n° 77). Deux photographes ont aussi réalisé des portraits : Man Ray, auteur du plus célèbre, réalisé le 20 novembre, et Emmanuel Sougez, qui en a réalisé trois, souvent confondus avec celui de Man Ray (Voir Collection Patricia Mante-Proust, Sotheby's, 31 mai 2016, n° 230, présentées comme anonymes).
La visite et le portrait d'Escheman n'avaient pas encore été répertoriés.
Références : H. Raczymow, Notre cher Marcel est mort ce soir, p. 107. -- G. Painter, Marcel Proust, II, p. 450. -- J.-Y. Tadié, Marcel Proust, biographie, p. 906-910. -- C. Albaret, Monsieur Proust, p. 432. -- G. Cattaui, Proust. Documents iconographiques, n° 77.