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FLOTTEUR JANUS, ESKIMO, ALASKA |
估價
18,000 - 25,000 EUR
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招標截止
描述
- haut. 15 cm ; 6 in
Flotteur Janus, Eskimo, Alaska
來源
Bear Totem Store, Wrangell, Alaska
Collection Madeline Langworthy (1893-1980), Etats-Unis, acquis ca. 1930
Transmis par descendance
Bonhman's, San Francisco, 5 décembre 2016, n° 185
Collection privée européenne
Collection Madeline Langworthy (1893-1980), Etats-Unis, acquis ca. 1930
Transmis par descendance
Bonhman's, San Francisco, 5 décembre 2016, n° 185
Collection privée européenne
拍品資料及來源
Ce masque et ce flotteur proviennent de la région de la mer de Béring où « la création de masques atteignit des sommets jusque-là inconnus au 19ème siècle » (Ray, The Eskimo of St Michael and Vicinity as Related by H.M.W. Edmonds, 1969, p.8).
Des œuvres très apparentées à ce masque conservées au Phoebe A. Hearst Museum of Anthropology de Berkeley (n°inv. 2-6479 et 2-9161) permettent d’en tracer l’origine à la région de St. Michael, Alaska. La douceur des traits et la sérénité des yeux plissés « suggèrent que ce masque représente un esprit et non un être humain » (Ray, Eskimo Masks, Art and Ceremony, p.198), insufflant à la stylisation extrêmement moderne du visage une grande profondeur rituelle.
Le flotteur janus à visages humains est très rare au sein de son corpus où les représentation sont principalement zoomorphes. Les deux visages, masculin et féminin (identifiables grâce au tatouage du menton, traditionnellement réservé aux femmes), sculptés avec une grande économie de moyens témoignent de la volonté de l’artiste d’élever le quotidien au niveau de l’art le plus raffiné.
Ces deux œuvres attestent du goût pointu et certain de Madeline Thomas Langworthy (1893-1980) qui dès le début des années 1930 constitua l’une des collections les plus complètes de masques Eskimos d’Alaska.
Des œuvres très apparentées à ce masque conservées au Phoebe A. Hearst Museum of Anthropology de Berkeley (n°inv. 2-6479 et 2-9161) permettent d’en tracer l’origine à la région de St. Michael, Alaska. La douceur des traits et la sérénité des yeux plissés « suggèrent que ce masque représente un esprit et non un être humain » (Ray, Eskimo Masks, Art and Ceremony, p.198), insufflant à la stylisation extrêmement moderne du visage une grande profondeur rituelle.
Le flotteur janus à visages humains est très rare au sein de son corpus où les représentation sont principalement zoomorphes. Les deux visages, masculin et féminin (identifiables grâce au tatouage du menton, traditionnellement réservé aux femmes), sculptés avec une grande économie de moyens témoignent de la volonté de l’artiste d’élever le quotidien au niveau de l’art le plus raffiné.
Ces deux œuvres attestent du goût pointu et certain de Madeline Thomas Langworthy (1893-1980) qui dès le début des années 1930 constitua l’une des collections les plus complètes de masques Eskimos d’Alaska.