Modern & Contemporary Art

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View full screen - View 1 of Lot 175. Signal.

Lot closes

December 5, 02:13 PM GMT

Estimate

60,000 - 80,000 EUR

Starting Bid

50,000 EUR

Lot Details

Description

Takis

1925 - 2019

Signal


signed (on the base)

iron, steel and found objects

155,5 x 20 cm; 61 x 7 ⅞ in. 

Executed in 1969, this work is unique. 


The work is accompanied by a certificate from the Takis Foundation.


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Takis

1925 - 2019

Signal


signé (sur la base)

fer, acier et objets trouvés

155,5 x 20 cm; 61 x 7 ⅞ in. 

Exécutée en 1969, cette œuvre est unique.


L'oeuvre est acccompagnée d'un certificat d'authenticité de la Fondation Takis.

Acquired as a gift directly from the artist by the present owner

Begun in 1955, when Takis had just moved to Paris the previous year, the Signaux series launched his career as a sculptor. Elegant pendulums, which emerge from the railroad tracks, capture and indicate telluric and primordial energies, which the artist crystallizes in an unprecedented language. In a synthesis of his modern environment and Greek roots, we are taken back to a world whose forces had previously eluded our senses. In a characteristic example from the series, the salvaged materials topping the long metal rods become foliage swept by solar winds. The artefacts of our industrial and mental wastelands are invested with forgotten signs of cosmic equilibrium, of which this work, with its three graceful masts erected like antennae, is a powerful relay. It opens up the space between “thistles and withered asphodel stems bristling along the railroad tracks of the arid plains of Attica” (Nicolas Calas).


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Commencée en 1955, alors que Takis venait d'emménager à Paris l’année précédente, la série des Signaux lance sa carrière de sculpteur. Élégants balanciers, qui du long des voies ferrées dont ils sortent, captent et indiquent des énergies telluriques et primordiales, que l’artiste cristallise en un langage inouï. En une synthèse de son environnement moderne et de ses racines grecques, nous voilà ramenés à un monde dont les forces échappaient jusqu’alors à nos sens. Dans un exemplaire caractéristique de la série, les matériaux de récupération dont sont coiffés les longues tiges métalliques deviennent des frondaisons balayées de vents solaires. Les artefacts de nos friches, tant industrielles que mentales, sont investis de signes oubliés : ceux d’un équilibre cosmique, dont cette œuvre, aux trois mâts graciles dressés tels des antennes se fait le puissant relais. Il s’ouvre ainsi cet espace entre « les chardons et les tiges desséchées des asphodèles se hérissant le long des voies ferrées des plaines arides d’Attique » (Nicolas Calas)