Galilée

Galilei, Galileo

Dialogo di Galileo Galilei sopra i due massimi sistemi del mondo, Tolemaico e Copernicano.

Florence, Giovanni Batista Landini, 1632.

In-4 (225 x 160 mm). Vélin ivoire, dos à faux-nerfs avec titre manuscrit à l’encre brune, tranches jaspées (Reliure de l’époque).

La défense par Galilée du système copernicien de l’héliocentrisme.

Précieux exemplaire en vélin de l’époque de l’un des textes majeurs de la physique moderne.

Édition originale.

Frontispice gravé par Stefano della Bella, 31 bois dans le texte, initiales et bandeaux gravés sur bois.

Exemplaire bien complet du feuillet d’errata et du becquet imprimé corrigeant une faute, contrecollé au feuillet F6v. Correction manuscrite à l’encre au diagramme page 192 (lettre H ajoutée).

Ce dialogue imaginaire met en scène trois personnages, Salviati, Sagredo et Simplicio, dissertant, durant quatre jours, sur les deux grands systèmes du monde : le ptoléméen qui prône l'hypothèse géocentrique, et le copernicien qui défend l’héliocentrisme.

Huit ans après que le pape Paul V l’a sommé de ne plus propager la théorie copernicienne, Galilée obtient enfin la permission du nouveau pape, Urbain VIII, de publier un ouvrage comparant, de façon objective et impartiale, le système défendu par Copernic et celui de Ptolémée, alors le seul reconnu par l’Église.

L’ouvrage, dédié à Ferdinand II de Médicis, paraît avec une préface, imposée par le pape et dirigée contre Copernic, que Galilée défend explicitement dans son dialogue. Il suscite alors l’ire d’Urbain VIII qui fait interdire la vente du livre et détruire tous les exemplaires saisis. Le procès intenté par l'Inquisition se solde par l'emprisonnement de Galilée et son abjuration forcée de "l'hérésie copernicienne" le 22 juin 1633. Le Dialogo reste à l’index jusqu’en 1832.