Beethoven, Ludwig van

Beethoven, Ludwig van

Fidelio, drame Lyrique en trois Actes. Paroles de MM. N *** & *** Arrangées pour la Scène

Française par MM. J.T. et A.F. ***, prix 80f.

Paris, [A. Farrenc, vers 1826].

2 volumes in-folio (313 x 240 mm). Demi-vélin vert, à coins pour le second volume, pièces de titre rouges, plats de papier marbré, petite étiquette contrecollée sur le plat supérieur du second volume avec mention manuscrite "Beethoven Fidelio 2^d Volume", tranches jaunes (Reliures du XIX^e siècle).

L’unique opéra de Beethoven.

Édition originale, deuxième émission, de la partition complète de Fidelio.

Titre lithographié avec cachet de l’éditeur, texte et musique gravés, planche n° AF 72.

Les noms des traducteurs ont été remplacés par des étoiles et la date de la première représentation à Paris, laissée en blanc.

Sans la liste des souscripteurs. Pagination correcte des pages 403 à 406.

Fidelio a été commandé à Beethoven par le baron Peter von Braun, qui venait de racheter le Theater an der Wien. Le livret s’inspire de celui de Jean-Nicolas Bouilly pour Léonore ou l'amour conjugal, opéra-comique de Pierre Gaveaux qui connut un succès considérable à la fin du XVIII^e siècle. Une partition pour chant seul avait été publiée en 1814.

[On joint :]

Ouverture de l’Opéra Leonore. Leipzig, Breitkopf & Härtel, [1828]. In-8. Couverture bleue, plat supérieur lithographié. Chemise et étui modernes.

L’exemplaire de Charles Gounod.

Édition originale de l’ouverture de Leonore III.

Titre lithographié et musique gravée, planche n° 4566.

La plus célèbre des ouvertures de Fidelio, initialement titré Leonore.

Composé vers 1804-1805, Fidelio fut, jusqu’en 1814, maintes fois remanié et quatre ouvertures virent successivement le jour. Leonore III est issue directement de la première version composée en 1805, (Leonore II). Cette première édition avait été précédée de la publication des parties instrumentales et d’une réduction pour piano.

Après l’avoir retranchée, Beethoven la publia comme une pièce orchestrale séparée. Jusqu’au milieu du XX^e siècle, elle fut souvent insérée entre les deux premières scènes de l’acte II.