Tableaux et Dessins 1300–1900 – Session I

Tableaux et Dessins 1300–1900 – Session I

View full screen - View 1 of Lot 39. Trompe l'oeil with a bas-relief in grisaille | Trompe-l'œil en grisaille d'un bas-relief.

Thomas Germain Joseph Duvivier

Trompe l'oeil with a bas-relief in grisaille | Trompe-l'œil en grisaille d'un bas-relief

Auction Closed

June 13, 02:06 PM GMT

Estimate

15,000 - 25,000 EUR

Lot Details

Description

Thomas Germain Joseph Duvivier

Paris 1735 - 1814

Trompe l'oeil with a bas-relief in grisaille


Oil on canvas

43 x 55,5 cm; 16⅞ by 21⅞ in.

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Thomas Germain Joseph Duvivier

Paris 1735 - 1814

Trompe-l'œil en grisaille d'un bas-relief


Huile sur toile

43 x 55,5 cm ; 16⅞ by 21⅞ in.

Collection H., Paris, in 1976.

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Collection H., Paris, en 1976.

M. and F. Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg 1976, p. 178, fig. 265.

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M. et F. Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg, 1976, p. 178, fig. 265.

Thomas-Germain Duvivier, born in 1735 in Paris, was the son of a medallist, Jean Duvivier of the Académie Royale de Peinture et Sculpture, a friend of Jean-Baptiste Siméon Chardin, under whom the young painter learned his trade. He exhibited for the first time at the ‘Exposition de la Jeunesse’, which took place at the Salon in Place Dauphine on the feast of Corpus Christi, receiving glowing reviews, and in 1793 began to show at the Salon.


The present Trompe l'oeil with a bas-relief in grisaille is typical of Duvivier’s work. His paintings, with their carefully presented and thoughtful compositions, almost systematically include elements which evoke through metonymy the discipline to which they relate, such as drawing, painting, architecture, engraving, the sciences or music. As can be seen in this work, Duvivier very clearly follows in the tradition of Chardin, especially as concerns his still lifes featuring attributes of the sciences and the arts, notably those in the Musée Jacquemart-André in Paris. No element is simply decorative, everything has a meaning and a story, like the bas-relief depicting the educational virtues for those who practise or are interested in sculpture.


We know of two other canvases by Duvivier, signed and dated 1772, which depict still lifes with artistic attributes: An architect’s table in the Norton Simon Museum, Pasadena (inv. M. 1976.02.P) and The sculptor’s studio in the museum in Brest (inv. 71.6.1). The closely comparable style and subject suggest that the present painting was executed in the same period.


This painting demonstrates Duvivier’s impeccable mastery of technique, his understanding of composition and his management of light, as well as his skilful allusions to the allegorical dimension, confirming his place as a worthy follower of his master.  

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Thomas-Germain Duvivier, né en 1735 à Paris, est le fils du graveur de médaille Jean Duvivier de l'Académie Royale de peinture et sculpture, ami de Jean-Baptiste Siméon Chardin, auprès de qui le jeune peintre apprend son métier. Il expose pour la première fois à l’« Exposition de la Jeunesse », qui se tient au Salon de la place Dauphine le jour de la Fête-Dieu où il reçoit de premières critiques élogieuses puis au Salon dès 1793.


Notre Nature morte au bas-relief est typique de l’œuvre de Duvivier, ses tableaux au compositions soignées et réfléchies incluent presque systématiquement des instruments évoquant par métonymie la discipline auxquels ils se rapportent comme le dessin, la peinture, l'architecture, la gravure, les sciences ou encore la musique. Comme on peut le constater avec cette œuvre, Duvivier s’inscrit parfaitement dans la lignée de Chardin et plus particulièrement de ses natures mortes aux attributs des sciences et des arts notamment celles conservées au Musée Jacquemart-André à Paris. Aucun élément n’est seulement décoratif, tous ont un sens et portent un discours comme ce bas-relief aux vertus pédagogiques pour celui qui s’intéresse ou pratique la sculpture.


Les deux autres toiles de Duvivier signées et datées représentant des natures mortes aux attributs artistiques que nous connaissons sont datées de 1772. L’une, Nature morte aux attributs d'architecture est conservée au Norton Simon Museum de Pasadena (inv. M. 1976.02.P) et l’autre, L'atelier du sculpteur, est conservée au musée de Brest (inv. 71.6.1). La proximité du style et du sujet permet de penser que notre tableau a été peint durant la même période. 


Ce tableau témoigne de l’impeccable maîtrise technique de Duvivier, de sa science de la composition, de sa gestion de la lumière mais également de la dimension allégorique qu’il parvient à lui donner et place l’artiste comme digne émule de son maître.