Attributed to Marie-Eléonor Godefroid | Attribué à Marie-Eléonor Godefroid

Collection of the Duke of Gramont in 1883

Duke of Cadaval

His sale, Christie’s, London, 15 March 1996, lot 38 (as François Pascal Simon Gérard, called Baron Gérard)

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Collection du duc de Gramont en 1883

Duc de Cadaval

Sa vente, Christie’s, Londres, 15 mars 1996, lot 38 (comme François Pascal Simon Gérard, dit Baron Gérard)

Possibly Paris, Salon de 1827, no. 464

Paris, Ecole des Beaux-Arts, Portraits du Siècle (1783-1883), 1883, no. 97 (as François Pascal Simon Gérard, called Baron Gérard, titled Duc de Guiche)

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Peut-être Paris, Salon de 1827, n° 464

Paris, Ecole des Beaux-Arts, Portraits du Siècle (1783-1883), 1883, n° 97 (comme François Pascal Simon Gérard, dit Baron Gérard, sous le titre Duc de Guiche)

We are grateful to Monsieur Alain Latreille, for his help in the writing of this note.

Born in Versailles in 1789 to Antoine Louis Marie de Gramont and Aglaé de Polignac, after the Revolution the young Duc de Gramont began his life as an émigré in Russia, with his parents. He had a precocious military career throughout Europe, having been enrolled at the age of nine in Suvarov’s ‘Tauride’ regiment. Following his family to England in 1802, he pursued his career as a military man, in particular with the Prince of Wales’s dragoon guards. With this corps, he took part in the Spanish and Portuguese campaigns in 1808 and 1809. After being promoted to captain, he crossed into France where he began to conspire for the royalists to return to power, incurring the wrath of the imperial powers. As an aide de camp to the Duc d’Angoulême, the future Louis XVIII, he took the name and title of ‘Duc de Guiche’, only taking the title of Duc de Gramont after the death of his father in 1836. He pursued an illustrious military career throughout the Restoration, remaining one of the Bourbons’ most devoted loyalists.

Attributed to Baron Gérard when it was sold in 1996 (Christie’s sale, London, 15 March 1996, lot 38), this painting cannot be associated with him, despite being assigned to Gérard at the time of the exhibition Portraits du Siècle in 1883 (no. 97, as ‘Duc de Guiche’). Alain Latreille, who rejects the attribution to Gérard (written communications between 4 March 1996 and 23 September 2023), suggests the artist was Marie-Eléonore Godefroid, who presented a ‘Portrait de M. le duc de Guiche’ at the 1827 Salon (no. 464 in the livret). Regarded as Gérard’s best pupil, Marie-Eléonore Godefroid pursued a career as a portraitist in the footsteps of her master, which may explain the confusion over names. 

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Nous remercions Monsieur Alain Latreille pour son aide dans la rédaction de cette notice.

Né à Versailles en 1789 d’Antoine Louis Marie de Gramont et d’Aglaé de Polignac, le jeune duc de Gramont débute sa vie en émigrant, avec ses parents, en Russie à la suite de la Révolution. Il mène dans toute l’Europe une carrière militaire précoce, étant incorporé dès l’âge de 9 ans dans le régiment de « Tauride » de Souvarov. Suivant sa famille en Angleterre en 1802, il y poursuivra sa carrière d’homme d’arme, en particulier chez les dragons du Prince de Galles. Au sein de ce corps il participera notamment aux campagnes de 1808 et 1809 en Espagne et au Portugal. Devenu capitaine, il pénètre en France où il se met à conspirer en faveur d’un retour des royalistes au pouvoir et s’attire les foudres du pouvoir impérial. Devenu aide de camp du duc d’Angoulême, futur Louis XVIII, il prend alors le nom et titre de « duc de Guiche », ne prenant le titre de duc de Gramont qu’après le décès de son père en 1836. Il poursuivra désormais une prestigieuse carrière militaire durant toute la Restauration, restant un fidèle parmi les fidèles des Bourbons.

Donné au Baron Gérard lors de son passage en vente en 1996 (vente Christie’s Londres, 15 mars 1996, lot 38), ce tableau ne saurait lui revenir, en dépit du fait qu’il avait été présenté comme de l’artiste lors de l’exposition Portraits du Siècle en 1883 (n° 97, sous le titre « Duc de Guiche »). Alain Latreille, qui rejette l’attribution à Gérard (communications écrites du 4 mars 1996 et du 23 septembre 2023), suggère le nom de Marie-Eléonore Godefroid, qui exposa en effet au Salon de 1827 un « Portrait de M. le duc de Guiche » (n° 464 du livret). Considérée comme la meilleure élève de Gérard, Marie-Eléonore Godefroid poursuit une carrière de portraitiste dans la veine de son maître, ce qui pourrait expliquer la confusion des noms.