Classic Design: Furniture, Silver and Works of Art

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View full screen - View 1 of Lot 393. A Louis XVI royal  gilt-bronze mounted mahogany and mahogany veneered commode, circa 1780, attributed to Joseph Stockel | Commode royale en acajou et placage d'acajou et monture de bronze doré d'époque Louis XVI, vers 1780, attribuée à Joseph Stockel.

A Louis XVI royal gilt-bronze mounted mahogany and mahogany veneered commode, circa 1780, attributed to Joseph Stockel | Commode royale en acajou et placage d'acajou et monture de bronze doré d'époque Louis XVI, vers 1780, attribuée à Joseph Stockel

Auction Closed

June 28, 03:24 PM GMT

Estimate

15,000 - 25,000 EUR

Lot Details

Description

A Louis XVI royal gilt-bronze mounted mahogany and mahogany veneered commode, circa 1780, attributed to Joseph Stockel


opening with three drawers, with a fleur de pêcher marble top (restored), stamp with three crowned fleur de lys in an oval and two crowned C fire marks


Height. 34 1/4 in, width. 33 in, depth. 18 in


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Commode royale en acajou et placage d'acajou et monture de bronze doré d'époque Louis XVI, vers 1780, attribuée à Joseph Stockel


ouvrant à trois tiroirs sans traverse, dessus de marbre fleur de pêcher (restauré), marquée au fer au dos de trois fleurs de lys couronnées dans un ovale et deux marques au fer C surmonté d'une couronne fermée


Haut. 87 cm, larg. 84 cm, prof. 46 cm

Château des Tuileries sous la Restauration, vers 1830.

Our commode can be attributed to Joseph Stockel by virtue of its architectural style punctuated by powerful forms and rigorous volumes, as well as by its gilt-bronze mounts, which we find on many pieces of furniture by this cabinetmaker. Handles with trimmings motifs are a regular feature in his corpus, as on a console sold by Sotheby's on 5 November 2014 lot 188. The belt frieze is also a recurring ornament, as on the commode in the Jacques Garcia collection, sold by Sotheby's on 23 May 2023, lot 62. Joseph Stockel's career is relatively little known. His reputation was considerable, as shown by the list of prestigious clients, including the comte de Provence. The quality of execution and the finesse of the chasing on his bronzes put him on a par with Guillaume Benneman, with whom he regularly collaborated on deliveries for the Garde Meuble de la Couronne.

 

Royal provenance

The iron mark C topped by a closed crown remains to be identified in order to trace the provenance of this commode to the end of the 18th century. The three fleurs-de-lis iron mark shows that this commode resurfaced in the Tuileries Palace during the Restoration. The palace remained uninhabited until 21 September 1831, when Louis-Philippe, who until then had preferred to reside in his family home, the Palais-Royal, was forced to move to the palace by Casimir Perier, who wanted to enhance the prestige of the July monarchy.


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Notre commode peut être attribuée à Joseph Stockel par son style architectural ponctué de formes puissantes et de volumes rigoureux, ainsi que par ses montures de bronze doré que nous retrouvons sur de nombreux meubles de cet ébéniste. Ainsi retrouve-t-on régulièrement dans son corpus les poignées à motif de passementerie, comme sur une console vendue par Sotheby’s le 5 novembre 2014 lot 188. La frise de la ceinture est aussi un ornement récurrent, comme sur la commode de la collection de Jacques Garcia, vente Sotheby’s le 23 mai 2023, lot 62. La carrière de Joseph Stockel est relativement peu connue. Sa renommée était importante comme le montre la liste de clients prestigieux dont le comte de Provence. La qualité d’exécution ainsi que la finesse de ciselure de ses bronzes le place au même niveau que Guillaume Benneman avec qui il collabora régulièrement pour des livraisons au Garde Meuble de la Couronne.

 

La provenance royale

La marque au fer C sommé d’une couronne fermée reste à identifier pour retracer la provenance de cette commode à la fin du XVIIIe siècle. La marque au fer des trois fleurs de lys nous montre que cette commode refait surface au palais des Tuileries sous la Restauration. Ce palais resta inhabité jusqu'au 21 septembre 1831, date à laquelle Louis-Philippe, préférant jusqu'ici résider dans sa demeure familiale du Palais-Royal, fut contraint de s'installer au palais par Casimir Perier qui désirait rehausser le prestige de la monarchie de Juillet.