Classic Design: Furniture, Silver and Works of Art

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View full screen - View 1 of Lot 312. A Louis XV patinated and gilt-bronze mantel clock, circa 1735-1745, on a late Louis XV ebony and gilt-bronze mount base, stamped by Philippe-Claude Montigny | Pendule aux chinois en bronze patiné et doré d'époque Louis XV, vers 1735-1745, sur un socle en placage d’ébène et bronze doré de la fin de l’époque Louis XV, estampille de Philippe-Claude Montigny.

A Louis XV patinated and gilt-bronze mantel clock, circa 1735-1745, on a late Louis XV ebony and gilt-bronze mount base, stamped by Philippe-Claude Montigny | Pendule aux chinois en bronze patiné et doré d'époque Louis XV, vers 1735-1745, sur un socle en placage d’ébène et bronze doré de la fin de l’époque Louis XV, estampille de Philippe-Claude Montigny

Auction Closed

June 28, 03:24 PM GMT

Estimate

100,000 - 150,000 EUR

Lot Details

Description

A Louis XV patinated and gilt-bronze mantel clock, circa 1735-1745, on a late Louis XV ebony and gilt-bronze mount base, stamped by Philippe-Claude Montigny


on ebony veneered base, the enamel dial with roman and arab numbers, signed PIERRE LE ROY DE LA SOCIETE DES ARTS / A PARIS, the movement signed Pierre Le Roy Paris, on a Louis XVI ebony an gilt-bronze mount base, stamped MONTIGNY twice and JME


Height. 21 3/4 in


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Pendule aux chinois en bronze patiné et doré d'époque Louis XV, vers 1735-1745, sur un socle en placage d’ébène et bronze doré de la fin de l’époque Louis XV, estampille de Philippe-Claude Montigny


reposant sur une base en placage d'ébène ornée d'oves ajourées, le cadran émaillé signé avec des chiffres romains et arabes signé PIERRE LE ROY DE LA SOCIETE DES ARTS / A PARIS, le mouvement signé Pierre Le Roy Paris, sur une base en ébène et monture de bronze doré, estampillée deux fois MONTIGNY et JME


Haut. 55 cm

Collection particulière, Paris

T. Wolvesperges, « A propos d’une pendule aux magots en vernis Martin du musée du Louvre provenant de la collection Grog-Carven » in Revue du Louvre, octobre 2001.

Philippe-Claude Montigny, ébéniste, reçu maître en 1766.


In his publication on the clock from the Grog Carven collection in the Musée du Louvre, T. Wolvesperges provides information on these famous "magots" in varnished bronze, made in a Paris workshop between 1735 and 1745. They are found on many decorative objects such as clocks, cartels, candelabras and andirons, and should naturally be compared with the entirely gilded magots that decorate our clock, which appears to be a unique model.


The various magots are in poses that are not found on any other model, apart from the one holding a parasol and sitting on the top of the case, which is well known. The clock model that comes closest is the one kept at the Résidenz in Munich and the one reproduced in the exhibition catalogue Les secrets de la laque française, le vernis Martin, 2014, p.101, fig. 56, or the Sotheby's Paris sale, 18 June 1999, lot 79. The openwork rocaille terrace that supports the whole with the horses in the corners is highly original and unusual. It could be an interpretation of the rocks near Peking from the engravings in Johann Nieuhoff's 1665 travelogue L'Ambassade de la Compagnie Orientale des Provinces Unies vers l'Empereur de la Chine.


The name of the clockmaker Pierre Leroy, Master in 1721, appears on several clocks with lacquered magots. He was a member of the Société des Arts, as can be seen after his surname on some dials. A superb clock with turquoise enameled lions delivered for the Elector of Bavaria, now in the Résidenz, Munich, has a dial signed by the watchmaker. Like our clock, it fits perfectly into the compositions imagined by the merchant-merchants in the years 1735-1745, which is corroborated by the inscription Société des Arts on the dial.


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Dans sa publication sur la pendule de la collection Grog Carven conservée au musée du Louvre T. Wolvesperges nous renseigne sur ces fameux « magots » en bronze verni réalisés dans un atelier parisien dans les années 1735-1745. Présents sur de nombreux objets décoratifs tels que pendules, cartels, candélabres, chenets, ils sont naturellement à rapprocher de ceux entièrement dorés qui décorent notre pendule dont le modèle semble unique.

En effet les différents magots ont des poses que l’on ne retrouve sur aucun autre modèle, mis à part celui tenant un parasol assis sur le haut de la caisse qui est bien connu. Le modèle de pendule qui s’en rapproche le plus est celui conservé à la Résidenz à Munich et celui reproduit dans le catalogue de l’exposition Les secrets de la laque française, le vernis Martin, 2014, p.101, fig. 56, ou vente Sotheby’s Paris, le 18 juin 1999, lot 79. La terrasse rocaille ajourée qui supporte l’ensemble avec les chevaux dans les angles est très originale et inédite. Elle pourrait être une interprétation des rochers situés près de Pékin d’après les gravures tirées du récit de voyage de Johann Nieuhoff en 1665 L’Ambassade de la Compagnie Orientale des Provinces Unies vers l’Empereur de la Chine.

 

Le nom de l’horloger Pierre Leroy, reçu maître en 1721, apparait sur plusieurs pendules aux magots laqués, il fut membre de La société des Arts comme on peut le lire après son patronyme sur certains cadrans. Une superbe pendule aux lions émaillés turquoise livrée pour l’Electeur de Bavière aujourd’hui conservée à la Résidenz, Munich, présente un cadran signé de l’horloger. Elle s’inscrit parfaitement, comme notre pendule, dans les compositions imaginées par les marchands-merciers dans les années 1735-1745 ce que vient corroborer l’inscription Société des Arts sur le cadran.