Périclès Pantazis

Collection Georges Weber;

Collection Georges Morren (1868-1941);

Anonymous sale, Galerie Fievez, Brussels, 5 December 1921, lot 192;

Anonymous sale, Galerie Georges Giroux, Brussels, 8 December 1924, lot 83;

Anonymous sale, Palais des Beaux-Arts, Brussels, 15 April 1946, lot 109.

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Collection Georges Weber ;

Collection Georges Morren (1868-1941) ;

Vente anonyme, Galerie Fievez, Bruxelles, 5 décembre 1921, lot 192 ;

Vente anonyme, Galerie Georges Giroux, Bruxelles, 8 décembre 1924, lot 83 ;

Vente anonyme, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, 15 avril 1946, lot 109.

T. Veron, Dictionnaire Véron du mémorial de l’Art et des Artistes de mon temps – Le Salon de 1878 et l’Exposition Universelle – 4e Annuaire, Paris 1878, p. 784;

P. Colin, La première exposition centennale de la peinture belge, 1830 – 1930, Brussels 1920, pp. 18-19;

G. Drakopoulou, Périclès Pantazis dans la peinture belge du 19e siècle, thesis, Athens 1982, p. 143 and 150;

S. Goyens de Heusch, O. Mentzafou-Polyzou, S. Samaras, Périclès Pantazis. 1849 – 1884, Athens 1994, p.78 and 198, cat. no. 32.

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T. Veron, Dictionnaire Véron du mémorial de l’Art et des Artistes de mon temps – Le Salon de 1878 et l’Exposition Universelle – 4e Annuaire, Paris, 1878, p. 784 ;

P. Colin, La première exposition centennale de la peinture belge, 1830 – 1930, Bruxelles, 1920, p. 18-19 ;

G. Drakopoulou, Périclès Pantazis dans la peinture belge du 19e siècle, thèse de doctorant, Athènes, 1982, p. 143 et 150 ;

S. Goyens de Heusch, O. Mentzafou-Polyzou, S. Samaras, Périclès Pantazis. 1849 – 1884, Athènes, 1994, p.78 et 198, cat. n° 32.

Paris, Exposition Universelle, 1878, no. 33 (titled Les dunes de Blankenberghe);

Brussels, « 100 ans d’art belge, 1830 – 1930 », May-November 1930, no. 316.

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Paris, Exposition Universelle, 1878, n° 33 (sous le titre Les dunes de Blankenberghe) ;

Bruxelles, « 100 ans d’art belge, 1830 – 1930 », mai-novembre 1930, n° 316.

Born in Athens, Périclès Pantazis was mainly active in Belgium. He arrived in Brussels in 1872, after having attended and then abandoned the Academy of Fine Arts in Munich and after closely observing the work displayed in the Impressionist exhibitions at Durand-Ruel in Paris. Regarded as a member of the Belgian Impressionist School’s avant-garde, Pantazis attended the free studios that were available in Brussels, the freedom of his brushstroke and his lively manner contrasting with the rigour of the academic approach. A painter who liked to travel, Pantazis was received in various Belgian salons and was a member of Greece’s official delegation to the 1878 Exposition Universelle in Paris.

With his commitment to modernity, Pantazis contributed fully to Belgium’s artistic renewal, despite being Greek. In 1883, he was one of the founders of the Cercle des XX, who were then advocating the unfettered evolution of art, in a climate of opposition to academic conventions.

From his observation of Courbet, Pantazis absorbed the artist’s palette knife technique and lively lines. His daring execution and explosions of impasto brought him the admiration of critics. Breaking away from analytical realism, his art seeks to describe nature in all its authenticity, accurately rendering its colours, its shapes and its light.

Périclès Pantazis died from the effects of tuberculosis at only 34 years old, leaving behind a prolific output. 

The dunes of Blankenberghe expresses the inspiration Pantazis found on the Belgian coast, to which he returned many times. The lively and vibrant touch, with its heavy impasto, is characteristic of the artist’s technique. This painting, displayed at the 1878 Exposition Universelle in Paris, received praise from the critic J.-K. Huysmans, who saw it as the expression ‘of a bold and sincere artist’. 

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Né à Athènes, Périclès Pantazis est principalement actif en Belgique. Le peintre arrive à Bruxelles en 1872, après avoir fréquenté puis quitté l’Académie des Beaux-Arts de Munich et observé avec attention les expositions des impressionnistes chez Durand-Ruel à Paris. Considéré comme l’un des membres de l’avant-garde de l’école impressionniste belge, Pantazis fréquente les ateliers libres de Bruxelles, et oppose à la rigueur de l’académisme une liberté de touche et une manière vibrante. Peintre voyageur, Pantazis est reçu dans différents salons belges, et compte parmi les invités de la délégation officielle de la Grèce à l’Exposition Universelle de Paris en 1878.

Par son engagement en faveur de la modernité, Pantazis, bien que Grec, prit pleinement part au renouveau artistique en Belgique. En 1883, le peintre compte notamment parmi les fondateurs du Cercle des XX, qui revendique alors la libre évolution de l’art, dans un climat d’opposition aux conventions académiques.

De l’observation de Courbet, Pantazis retient la technique de la spatule et la vivacité des lignes. L’audace de sa facture et ses explosions de pâte lui valent d’être salué par la critique. Rompant avec le réalisme analytique, son art s’attache à décrire la nature dans sa pleine authenticité, rendant avec justesse ses couleurs, ses formes et sa lumière.

Périclès Pantazis s’éteint des suites d’une crise de phtisie à seulement 34 ans, laissant derrière lui un œuvre prolifique.

Les dunes de Blankenberghe sont l’expression de l’inspiration éprouvée par l’artiste sur le littoral belge, où il se rend à de nombreuses reprises. La touche vibrante et nerveuse, en pleine pâte, est caractéristique de la technique de Pantazis. Ce tableau, présenté lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1878, fait l’objet des éloges du critique J.-K. Huysmans, qui y voit l’expression « d’un peintre audacieux et sincère ».