Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

View full screen - View 1 of Lot 7. Christ among the Doctors | Le Christ parmi les docteurs.

Property from a Spanish Private Collection | Provenant d'une collection particulière espagnole

Follower of Hieronymus Bosch | Suiveur de Hieronymus Bosch

Christ among the Doctors | Le Christ parmi les docteurs

Lot Closed

November 10, 02:07 PM GMT

Estimate

10,000 - 20,000 EUR

Lot Details

Description

Follower of Hieronymus Bosch

Christ among the Doctors


Oil on panel

73,8 x 56,2 cm ; 29 by 22 ⅛ in.

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Suiveur de Hieronymus Bosch

Le Christ parmi les docteurs


Huile sur panneau

73,8 x 56,2 cm ; 29 by 22 ⅛ in.

Bought in the 1970's, Spain;

Thence by descent to the present owner, private collection, Spain.

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Acquis dans les années 1970, Espagne ;

Par descendance au propriétaire actuel, collection particulière, Espagne.

Several versions of this composition – with numerous variations – are known. The principal version has often been thought to be the painting in Opočno Castle in the Czech Republic. The only one with a figure of the donor (on the left of the composition), this could have been regarded as an indication that it was the original. However, recent analyses have overturned this hypothesis.

As a result, Hieronymus Bosch’s authorship currently remains unconfirmed for all of the known versions and it is assumed that another version by the master must have once existed, although this is uncertain. Recently, Frédéric Elsig suggested attributing the composition not to Bosch himself but to Gielis Panhedel (c. 1490 – after 1557), a follower of Bosch who apparently worked with him between 1510 and 1516 (F. Elsig, « La postérité de Jheronimus Bosch : le cas de Gielis Panhedel », in Hélène Verougstraete et Jacqueline Couver (dir.), La Peinture ancienne et ses procédés : copies, répliques, pastiches, Peeters, 2006, p. 35-41).

 

The present version, of fine quality though covered with a thick aged varnish, is still unpublished. The tablet on which figures the inscriptions (probably originally intended to represent the Ten Commandments),visible in other versions on the right-hand wall, are missing here. However, a close examination of the pictorial surface suggests that they may have been present originally but have been masked by more recent overpainting. 

 

As for the surprising presence of an oversized moth in the foreground on the right, this is one of the idiosyncrasies that are typical in the world of Bosch and his followers. Its significance still escapes historians, although it has tentatively been explained as a symbol of the immortality of the soul.

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Plusieurs versions de cette composition – présentant de nombreuses variantes – sont connues, dont la principale a souvent été considérée comme celle conservée au Château d'Opočno, en République tchèque. Celle-ci est en effet la seule à présenter, sur la gauche de la composition, la figure d’un donateur, ce qui pourrait laisser croire qu’il s’agit de la version princeps. Mais des analyses récentes ont contredit cette hypothèse.

La paternité de Hieronymus Bosch n’est donc, à ce jour, confirmée pour aucune des versions connues, et l’on suppose qu’une version du maître de Bois-le-Duc a dû exister à l’origine, sans que cela soit certain. Récemment, Frédéric Elsig a d’ailleurs proposé d’attribuer la composition non pas à Bosch lui-même, mais à Gielis Panhedel (vers 1490 – après 1557), un suiveur de Bosch qui aurait travaillé à ses côtés dans les années 1510-1516 (F. Elsig, « La postérité de Jheronimus Bosch : le cas de Gielis Panhedel », in Hélène Verougstraete et Jacqueline Couver (dir.), La Peinture ancienne et ses procédés : copies, répliques, pastiches, Peeters, 2006, p. 35-41).

 

La présente version, d’une belle qualité bien que recouverte d’un épais vernis ancien, est encore inédite. La tablette sur laquelle figurent des inscriptions (probablement à l’origine les tables de la Loi), visibles dans les autres versions sur le mur de droite, n’apparaissent pas ici. Mais un examen attentif de la surface picturale laisse penser qu’elles étaient présentes à l’origine, et qu’elles ont été masquées par un repeint plus récent.

 

Quant à l’étonnante présence, au premier plan sur la droite, d’une phalène aux dimensions disproportionnées, elle fait partie des idiosyncrasies propres au monde de Bosch et de ses suiveurs. Son sens échappe encore aux historiens, bien qu’elle ait été parfois considérée comme un symbole de l'immortalité de l'âme.