Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900, Session II
Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900, Session II
Portrait of an oriental woman from Tangier | Portrait d'une orientale de Tanger
Lot Closed
June 15, 03:08 PM GMT
Estimate
30,000 - 50,000 EUR
Lot Details
Description
Louise Mercier
Paris 1862 - 1925
Portrait of an oriental woman from Tangier
Signed and dated upper left LOUISE MERCIER 1883
Oil on canvas
77 x 108,6 cm ; 30¼ by 42¾ in.
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Louise Mercier
Paris 1862 - 1925
Portrait d'une orientale de Tanger
Signé et daté en haut à gauche LOUISE MERCIER 1883
Huile sur toile
77 x 108,6 cm ; 30¼ by 42¾ in.
Casually reclining on a sofa covered with a leopard skin, a young woman is holding a parrot. There are musical instruments at her feet and flowers scattered on the floor.
Dated 1883, this painting is probably the one that Louise Mercier exhibited at the Salon that same year, with the title Moorish Woman of Tangiers. The young woman’s costume is of the type then worn in Morocco and she wears a belt that might be a marriage belt.
Fifty years after Delacroix’s Women of Algiers, writers and artists were fascinated more than ever with the ‘Orient’ and its Moorish architecture, its light and its costumes: Renoir painted his Odalisque in 1870 (National Gallery, Washington, inv. 1963.10.207).
Louise Mercier did not break with this tradition, and she too tried her hand at ‘oriental’ subjects, which allowed her to deploy all her talent in the representation of materials: the leopard skin throw, conveyed with thick, rapid brushstrokes, contrasts with the silk fabrics, treated more finely, their shimmering colours splendidly rendered. The young woman’s clothing and jewellery are a pretext for plays of golden light that bring the composition to life.
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Nonchalamment étendue sur un divan recouvert d’une peau de léopard, une jeune femme tient un perroquet. Des instruments de musique sont à ses pieds, tandis des fleurs jonchent le sol.
Daté 1883, ce tableau est probablement celui que Louise Mercier expose au Salon la même année, sous le titre Mauresque de Tanger. Le costume de la jeune femme est en effet celui alors porté au Maroc ; elle porte une ceinture qui semble pouvoir être une ceinture de mariage.
Cinquante ans après Les femmes d’Alger de Delacroix, écrivains et artistes sont plus que jamais fascinés par l’Orient et ses architectures mauresques, ses lumières et ses costumes : Renoir exécute son Odalisque en 1870 (National Gallery, Washington, inv. 1963.10.207).
Louise Mercier ne déroge pas à la tradition, et s’essaie elle aussi aux sujets orientaux, lui permettant de déployer tout son talent dans la représentation des matières : la couverture en peau de léopard brossée d’épais et rapides coups de pinceaux, contraste avec les tissus en soie, traités avec un matière plus fine, rendent à merveille le chatoiement de leurs coloris. Les vêtements et la parure de la jeune femme sont un prétexte à des jeux de lumière dorés, animant la composition.