Albert Lebourg

In 1923 the Galeries Georges Petit in Paris published an important book on the painter Albert Lebourg (1849-1928). The text, after Gustave Geoffroy declined, was given to Léonce Bénédite (1859-1925) historian, curator of the musée du Luxembourg and the musée Rodin. At the end of the book are: Les Salons de Lebourg, Œuvres de Lebourg dans les musées, un catalogue de l’œuvre d’Albert Lebourg made by Georges Bergeaud, deputy director of the Galeries Georges Petit grouping 2137 numbers, and, finally, a directory of the collectors of paintings, watercolours and drawings of Albert Lebourg mentioned in the catalog. We find Mr. Lyonel Françoy (1866-1945), owner of thirty-two paintings of the Norman artist, of which a fine representative group of eight work is proposed today.

Who was this collector?

Mr. Lyonel Françoy was born in 1866 in Proyart (Somme) in Picardie in a privileged environment of wine merchants, especially in champagne, but also important landowner. His brother Edgar, who took over the family business, was born the following year. Lyonel continued his studies and entered Saint-Cyr in 1886. In 1892, he resigned and went to Algeria to manage the phosphate mines of Mzaïta near Constantine. Fortune made, he set up the first French tramway in Shanghai and became its director. When back in Picardie, he gets married. During World War I, he has an exemplary behavior and ensures at his own expense the functioning of a voluntary hospital.

As early as 1900, he built up a remarkable collection of paintings in which Albert Lebourg took an important place as of the following year. As early as 1903, M. Lyonel Françoy lent two works to the Lebourg exhibition held at Rosenberg in 1918 and seven to the Galeries Georges Petit and two works in 1923 still at Georges Petit. That is to say he actively participates in the fame of Lebourg.

Among these eight works a painting Pont-du-Château (Allier), matinée d’automne, Barque sur une rivière, deux vues d’Hondouville-sur-Iton (Eure) une vue de Hollande (Delf), une vue de Notre-Dame de Paris, neige fondante, un Pont de Neuilly, neige, and une cathédrale d’Amiens.

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En 1923 parait aux éditions des Galeries Georges Petit à paris un important ouvrage sur le peintre Albert Lebourg (1849-1928). Le texte, après un refus de Gustave Geoffroy a été confié à Léonce Bénédite (1859-1925) historien, conservateur du musée du Luxembourg et du musée Rodin. En fin de volume se trouvent: Les Salons de Lebourg, Œuvres de Lebourg dans les musées, un catalogue de l'œuvre d'Albert Lebourg réalisé par Georges Bergeaud, sous-directeur des Galeries Georges Petit et regroupant 2137 numéros, et, enfin, un répertoire des noms des collectionneurs des tableaux, aquarelles, dessins indiqués au catalogue. Ainsi, nous trouvons Monsieur Lyonel Françoy (1866-1945), propriétaire de trente-deux tableaux de l'artiste normand, dont il est proposé un bel ensemble représentatif de huit œuvres.

Qui était ce collectionneur ?

M. Lyonel Françoy nait en 1866 en Picardie à Proyart (Somme) dans un milieu aisé de négociants en vins, surtout en champagne, mais aussi important propriétaire foncier. Son frère Edgar qui reprendra l'affaire familiale, nait l'année suivante. Lyonel poursuit ses études, et entre à Saint-Cyr en 1886. En 1892, il en démissionne et va occuper en Algérie la direction des mines de phosphate de Mzaïta près de Constantine. Fortune faite, il met en place le premier tramway français à Shanghai et en devient directeur. De retour en Picardie, il se marie. Pendant la Première Guerre mondiale, il a un comportement exemplaire et assure à ses frais le fonctionnement d'un hopital bénévole.

Dès 1900, il constitue une remarquable collection de tableaux dans laquelle Albert Lebourg prend, à compter de l'année suivante, une place importante. Dès 1903, M. Lyonel Françoy prête deux oeuvres à l'exposition Lebourg chez Rosenberg, en 1918, chez Georges Petit sept tableaux, et deux oeuvres en 1923 toujours chez Georges Petit. C'est dire s'il participe activement à la renommée de Lebourg.

Parmi ces huit œuvres un tableau de Pont-du-Château (Allier), matinée d’automne, Barque sur une rivière, deux vues d’Hondouville-sur-Iton (Eure) une vue de Hollande (Delf), une vue de Notre-Dame de Paris, neige fondante, un Pont de Neuilly, neige, et une cathédrale d’Amiens.

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Albert Lebourg chose to paint the chevet of Amiens Cathedral with its openwork double flying buttresses. This monument is a masterpiece of Gothic art, it is also the largest French cathedral with a length of 145 meters and a height under the nave of 42.50 meters. 

Lebourg added a warm send-off to his work. As he said in a letter to his friend Félix Roux (1853-1923) during one of his visits in August 1911 in Amiens at the Francoy's property ''Mr. and Mrs. Françoy are charming, I do what I want (...) I work hard. I can not say when I will be able to leave.'' (private archives). As in the chevet of Notre-Dame de Paris, the drawing is of great accuracy and gives energy to this small canvas.

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Albert Lebourg a choisi de peindre le chevet de la cathédrale d'Amiens avec ses arcs-boutants ajourés à double volée. Ce monument est un chef-d'œuvre de l'art gothique, c'est aussi la plus vaste cathédrale française avec une longueur de 145 mètres et une hauteur sous nef de 42,50 mètres. 

Lebourg a ajouté un envoi chaleureux à son œuvre. Comme il le dit dans une lettre à son ami Félix Roux (1853-1923) lors d'une de ses visites en août 1911 à Amiens au domicile des Françoy "M. et Mme Françoy sont charmants, je fais ce que je veux (...) Aussi je travaille ferme. Je ne peux dire quand je pourrais partir" (archives privées). Comme pour le chevet de Notre-Dame de Paris, le dessin est toujours d'une grande exactitude et donne une belle envolée à cette petite toile.