Alexander Roslin

Anonymous sale, Monaco, Sotheby's, 18 June 1988, lot 899;

Collection Professor Dr Drs Anton C.R. Dreesmann, Laren, inv. no A71;

Collection Mrs Marianne L. Dreesmann-van der Spek, Laren, inv. no A004;

Thence by inheritance to the present owners.

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Vente anonyme, Monaco, Sotheby's, 18 juin 1988, lot 899;

Collection Professeur Dr Drs Anton C.R. Dreesmann, Laren, inv. n° A71;

Collection Mrs Marianne L. Dreesmann-van der Spek, Laren, inv. n° A004;

Par descendance aux propriétaires actuels.

Portraitist of the Enlightenment Society and of its sovereigns, this artist with a European destiny was recognized in his time by his contemporary François Boucher, distinguished by King Gustav III of Sweden, called to the court of Catherine II of Russia and invited to Warsaw and Vienna. Everywhere, the master was celebrated for his magnificent style of portraiture. Mastering to perfection the play of lights on fabrics, translating with incomparable skill the delicacy of lace, as we can see here, Roslin has effectively proven himself by his virtuosity in transcribing the appearance of fabrics in painting. His œuvre shows us today that he also knew how to encompass the soul of his models and this, as well in his first Parisian portraits, all imbued with a mix of clear and fresh tones, as with the canvases of the maturity whose melancholy cannot leave indifferent. Remarkable witness of his time, Alexander Roslin brings us back to an elegant era and society that died out, like him, with the French Revolution in 1793.

This portrait can be dated to the late 1750s or early 1760s.

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Portraitiste de la haute société du Siècle des Lumières et de ses souverains, le talent de cet artiste au destin européen était reconnu par son contemporain, François Boucher, admiré par le roi Gustave III de Suède, appelé auprès de la cour de Catherine II de Russie et invité à Varsovie et à Vienne. Partout, sa maîtrise de l’art du portrait est reconnue. Parvenant à rendre les jeux de lumière sur les étoffes à la perfection, traduisant avec une habilité incomparable la délicatesse des dentelles, comme nous pouvons le constater dans ce tableau, Roslin a bel et bien fait ses preuves et démontré sa virtuosité dans la représentation des tissus en peinture. Son œuvre témoigne de sa capacité à rendre le caractère de ses modèles, dès ses premières œuvres parisiennes aux coloris clairs et frais, jusqu’à ses œuvres de maturité dont la mélancolie ne peut laisser indifférent. Remarquable témoin de son temps, Alexander Roslin nous ramène à une époque et à une société élégantes qui, comme lui, disparut avec la Révolution française en 1793.

Ce portrait peut être daté de la fin des années 1750 ou du début des années 1760.