Santiago Rusiñol

Purchased by the great-grandfather of the present owner in Paris, circa 1919;

Thence by descent.

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Acquis par le grand-père de l'actuel propriétaire à Paris, vers 1919 ;

Puis par descendance.

La Vanguardia, 7 November 1900, Barcelona, p. 9;

Ilustració Catalana, 21 June 1903, Barcelona, p. 42 (as Jardí);

S. Rusiñol, Jardins d'Espanya, Barcelona 1903 (repr., as Arquitectura verda/ Arquitectura verde);

V. Pica, 'Artisti contemporanei: Santiago Rusiñol', in Emporium, XXI, March 1905, p. 182 (repr., as Architettura verde);

G. Riat, 'Jardins d'Espagne', in Art et Décoration, 1904, p. 98;

L'Esquella de la Torratxa, 6 June 1913, Barcelona, pp. 400-401 (repr.);

S. Rusiñol, Jardins d'Espanya, Barcelona 1914 (repr., as Arquitectura verda/ Arquitectura verde);

S. Rusiñol, Jardins d'Espanya, Barcelona 1925 (repr., as Arquitectura verda/ Arquitectura verde);

E. Trenc Ballester, 'Santiago Rusiñol: del realismo al simbolismo', in Estudios Pro Arte, Barcelona 1976, p. 72 (repr.);

H.J. Roch, Santiago Rusiñol (1861-1931). Ein Beitrag zur Kunst des augehenden 19 Jhs. in Katalonien, Frankfurt am Main 1983, fig. 57;

I. Col i Mirabent, S. Rusiñol, Ausa 1992, p. 142 (repr., as dated circa 1897-1900);

J. de Calassanç Laplana, Santiago Rusiñol, el pintor, l'home, Montserrat 1995, no.16.9, catalogued;

J. de C. Laplana & M. Palau-Ribes O'Callaghan, La pintura de Santiago Rusiñol. Obra completa, Barcelona 2004, vol. III, p. 164. no.16.3.6 (dated 1898, as whereabouts unknown).

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La Vanguardia, 7 novembre 1900, Barcelone, p. 9 ;

Ilustració Catalana, 21 juin 1903, Barcelone, p. 42 (sous le titre Jardí) ;

S. Rusiñol, Jardins d’Espanya, Barcelone, 1903 (repr., sous le titre Arquitectura verda/ Arquitectura verde) ;

V. Pica, 'Artisti contemporanei: Santiago Rusiñol', in Emporium, XXI, mars 1905, p. 182 (repr., sous le titre Architettura verde) ;

G. Riat, 'Jardins d'Espagne', in Art et Décoration, 1904, p. 98 ;

L'Esquella de la Torratxa, 6 juin 1913, Barcelone, pp. 400-401 (repr.) ;

S. Rusiñol, Jardins d’Espanya, Barcelone, 1914 (repr., sous le titre Arquitectura verda/ Arquitectura verde) ;

S. Rusiñol, Jardins d’Espanya, Barcelone, 1925 (repr., sous le titre Arquitectura verda/ Arquitectura verde) ;

E. Trenc Ballester, 'Santiago Rusiñol: del realismo al simbolismo', in Estudios Pro Arte, Barcelone, 1976, p. 72 (repr.) ;

H.J. Roch, Santiago Rusiñol (1861-1931). Ein Beitrag zur Kunst des augehenden 19 Jhs. in Katalonien, Francfort, 1983, fig. 57 ;

I. Col i Mirabent, S. Rusiñol, Ausa, 1992, p. 142 (repr., daté vers 1897-1900) ;

J. de Calassanç Laplana, Santiago Rusiñol, el pintor, l'home, Montserrat, 1995, n°16.9, catalogué ;

J. de C. Laplana & M. Palau-Ribes O'Callaghan, La pintura de Santiago Rusiñol. Obra completa, Barcelone, 2004, vol. III, p. 164. n°16.3.6 (daté 1898, comme localisation inconnue).

Paris, L'Art Nouveau, Les Jardins d'Espagne de SantiagoRusiñol, 1899;

Barcelona, Sala Parés, Santiago Rusiñol. Jardins d'Espanya, 1900.

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Paris, L'Art Nouveau, Les Jardins d'Espagne de Santiago Rusiñol, 1899 ;

Barcelone, Sala Parés, Santiago Rusiñol. Jardins d'Espanya, 1900.

The Generalife gardens adjacent to the Alhambra were built during the reign of Muhammad III (1302-1309) and used as a country estate and summer palace of the Nasrid sultans of Granada. Its grounds contain of one of the oldest surviving Moorish gardens. Rusiñol's fascination with The Generalife began with his first visit to the Alhambra in Granada in 1887, after which ornate fountains, cypress trees, and spectacular topiaries reminiscent of Moorish architecture would dominate his paintings.

Wherever he travelled in Spain - whether to Granada, Mallorca, or La Granja - Rusiñol fell under the spell of plants and trees variously shaped by human hand, drawn to them as expressions of the traditions of the regions of Spain but also by their enigmatic forms. In 1903 he published an album of prints titled Jardins d'Espanya, combining prints of most of the works exhibited at the eponymous 1899 Paris exhibition with modernist poems by some of the most acclaimed poets of the time. His thoughts on the garden are most lyrically articulated in his elegiac poem El jardí abandonat of 1899, in which the garden comes to symbolise both Spain's proud past and its fading glory following its defeat in the 1898 Spanish–American War.

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Les jardins du Généralife, palais adjacent à l’Alhambra, furent tracés et construits sous le règne de Mohammed III (1302-1309) comme un lieu de loisir et un palais d’été pour les sultans Nasrides de Grenade. Il abrite l’un des plus anciens jardins mauresques préservés. La fascination de Rusiñol pour ce lieu remonte à sa première visite à l’Alhambra de Grenade en 1887, date à partir de laquelle les fontaines ornementales, les cyprès et les spectaculaires massifs, réminiscences de l’esthétique mauresque, prennent une place majeure dans sa peinture.

Quel que soit le lieu où il se rend en Espagne, qu’il s’agisse de Grenade, de Majorque ou de La Granja, Rusiñol se passionne toujours pour les arbres et la flore, leur agencement par une main humaine exprimant ainsi des traditions régionales, tout en faisant émerger des formes diverses, parfois énigmatiques. En 1903, il publie un album de gravures intitulé Jardins d’Espanya, rassemblant des œuvres exposées lors de l’exposition parisienne éponyme en 1899, avec des poèmes modernistes des écrivains les plus célèbres de l’époque. Sa passion des jardins est exprimée avec lyrisme dans le poème élégiaque El jardí abandonat de 1899, dans lequel le jardin se mue en symbole du fier passé de l’Espagne tout en incarnant sa déchéance, suite à la défaite de 1898, qui marque la fin de la guerre hispano-américaine