Tableaux, Dessins, Sculptures 1300-1900
Tableaux, Dessins, Sculptures 1300-1900
From a Belgian Private Collection | Provenant d'une collection particulière belge
An Italian scene: the flute player Scène | italienne : le joueur de flûte
Lot Closed
November 10, 03:56 PM GMT
Estimate
20,000 - 30,000 EUR
Lot Details
Description
François-Joseph Navez
Charleroi 1787 - 1899 Brussels
An Italian scene: the flute player
Signed and dated on a rock below the musician lower left F.J. NAVEZ / 1833
Oil on panel
63,3 x 84,3 cm ; 24⅞ by 33¼ in.
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François-Joseph Navez
Charleroi 1787 - 1899 Bruxelles
Scène italienne : le joueur de flûte
Signé et daté sur une pierre sous le musicien en bas à gauche F.J. NAVEZ / 1833
Huile sur panneau
63,3 x 84,3 cm ; 24⅞ by 33¼ in.
Mr. Mathieu, Brussels, in 1871.
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Monsieur Mathieu, Bruxelles, en 1871.
L. Alvin, Notice sur François-Joseph Navez, Brussels 1871, p. 90 (titled Un jeune berger jouant devant un groupe de femmes italiennes and dated 1835);
François-Joseph Navez, La nostalgie de l’Italie, cat. exh., 20 November 1999-15 October 2000, pp. 130-131, fig. 218 (titled Un jeune berger jouant devant un groupe de femmes italiennes and dated 1835).
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L. Alvin, Notice sur François-Joseph Navez, Bruxelles, 1871, p. 90 (sous le titre Un jeune berger jouant devant un groupe de femmes italiennes et daté de 1835) ;
François-Joseph Navez, La nostalgie de l’Italie, cat. exp., 20 novembre 1999-15 octobre 2000, pp. 130-131, fig. 218 (sous le titre Un jeune berger jouant devant un groupe de femmes italiennes et daté de 1835).
Born in Charleroi, Navez trained at the Académie de Bruxelles, where in 1812 he won the first prize for history painting, enabling him to board at the Société des Beaux-Arts in Brussels the following year and enter the studio of Louis David (1748-1825). In 1817, he spent four years in Rome and Naples, where he met Ingres and Granet. A portrait painter first and foremost, when he returned to Belgium Navez began to receive commissions from important Brussels families. His taste and his talent for the art of portraiture can be recognised in many of his works, as in the present case.
The five protagonists are described with great delicacy: the flute player, on the left, seems to be absorbed in his music, while the young boy listens attentively. On the right a group of young women watch the musician, one of them seemingly lulled by his playing.
The costumes are undoubtedly Italian, as is the landscape and the quality of light. Dated 1833, this painting evokes the artist’s memories of his travels: he has faithfully recreated the faces and costumes that he could have seen in Italy, with a realism that might be described as before its time. The work also has some traces of classicism, which he had studied deeply and admired in his masters. Only a few years later, in an attempt to stave off criticism that was becoming searing, Navez gradually abandoned both these influences, which nevertheless inform the identity of his works.
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Né à Charleroi, Navez se forme à l’Académie de Bruxelles où il obtient dès 1812 le premier prix de peinture d’histoire, lui permettant de devenir l’année suivante pensionnaire de la Société des Beaux-Arts de Bruxelles à Paris et d’intégrer l’atelier de Louis David (1748-1825). En 1817, il effectue un séjour de quatre ans entre Rome et Naples où il rencontre notamment Ingres et Granet. Portraitiste avant tout, Navez reçoit à son retour en Belgique des commandes des membres de grandes familles bruxelloises. Son goût et son talent pour l’art du portrait se retrouvent dans nombre de ses œuvres ; c’est d’ailleurs le cas ici.
Les cinq protagonistes sont décrits avec beaucoup de finesse : le joueur de flûte, à gauche, semble concentré sur sa musique, écoutée avec attention par le jeune garçon. A droite, un groupe de jeunes filles observent le musicien, l’une d’entre elles semblant se laisser bercer par les sons.
Les costumes sont sans nul doute italiens, de même que le paysage et la lumière. Datée de 1833, cette toile évoque les souvenirs de voyages du peintre : celui-ci s’attache à retracer fidèlement les visages et les costumes qu’il a pu voir dans la péninsule, dans un réalisme que l’on peut qualifier de précurseur. L’œuvre porte également les traces du classicisme, qu’il a longuement étudié et admiré auprès de ses maîtres. Ce n’est que quelques années plus tard, pour tenter de plaire à une critique qui devient virulente, que Navez abandonnera progressivement ces deux influences, qui pourtant donnent leur identité à ses œuvres.