Christian Bérard

Julien Lévy, Paris

Sale: Tajan, Paris, October 6, 2004, Hommage à Julien Lévy, lot 453

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Julien Lévy, Paris

Vente: Tajan, Paris, 6 octobre 2004, Hommage à Julien Lévy, lot 453

New York, Julien Levy Gallery, A Decade of Painting, 1929-1939, 1939, no. 9 (probably)

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New York, Julien Levy Gallery, A Decade of Painting, 1929-1939, 1939, no. 9 (probablement)

A whimsical personality of pre-war Paris, Bérard tried his hand at many genres: portraitist, landscape painter, figure painter. He also created many theatre sets and costumes. He was close to Coco Chanel, Jean Cocteau, and Marie-Laure de Noailles as well as to the actor-director Louis Jouvet. From the 1920s onwards, he grew a beard and was deliberately unkept. This, combined with his sense of humor and easygoingness, made him one of the most eccentric - and gifted - figures of the artistic world until his sudden death in 1949. This self-portrait is very similar to the self-portrait with shawl painted by Bérard in 1933, in which the artist depicted himself in a three-quarter view in a slightly larger frame and using lighter tones (B. Kochno, Christian Bérard, Paris, 1987, pp.97 and 126, no.62).

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Personnalité fantasque du Paris d’avant guerre, Bérard s’essaya à tous les genres, portraitiste, paysagiste, peintre de figures. Il peignit également beaucoup de décors et costumes de théâtre et fut proche de Coco Chanel, ainsi que de Jean Cocteau et des Noailles mais aussi de l’acteur metteur-en-scène Louis Jouvet. Il fut lié à partir des années 20 au danseur Boris Kochno qui le surnomma Bébé. A partir des années 30, il se laissa pousser la barbe et fut d’une propreté volontairement douteuse. Ceci allié à son sens de l’humour et à sa facilité en fit une des figures les plus excentriques - et douées - du monde artistique, jusqu’à sa mort subite en 1949. Cet autoportrait est très proche de l’autoportrait au Châle peint par Bérard en 1933, où l’artiste s’est représenté dans un cadre un peu plus large, de trois-quart, et dans des tons plus clairs (B. Kochno, Christian Bérard, Paris, 1987, pp. 97 et 126,no. 62).