Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900
Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900
Lot Closed
June 30, 04:10 PM GMT
Estimate
20,000 - 30,000 EUR
Lot Details
Description
FELICE GIANI
Genoa 1760 - 1823 Rome
THE TRIUMPH OF CYBELE;
THE TRIUMPH OF BACCHUS
A pair, both oil on circular canvas, laid down on square canvas
Diameter of the original canvas, each: 100,5 cm; 39 1/2 in.
(2)
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FELICE GIANI
Gênes 1760 - 1823 Rome
TRIOMPHE DE CYBÈLE ;
TRIOMPHE DE BACCHUS
Huile sur toile circulaire, marouflée sur toile carrée, une paire
Diamètre de la toile originale, chaque : 100,5 cm ; 39 1/2 in.
(2)
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Felice Giani began his apprenticeship in Pavia and continued it in Bologna, but it was during his six years in Rome, from 1780 to 1786, that he found his place at the centre of Italian artistic life. It was here that he received a painting prize from the Accademia, and notably became a pupil of Pompeo Batoni (1708-1787), precursor of Italian Neoclassicism.
The present works testify to the impact that this apprenticeship must have had on him, in terms of their subject matter, drawn from Greek mythology; their frieze composition, reminiscent of antique bas-reliefs; and the treatment of the figures and their finery. Their elongated forms and the pronounced folds of the drapery recall sculpture, while the splendour of the compositions evokes an idealised antiquity, firmly rooting these works in Italian Neoclassicism. Cybele and Bacchus are shown in chariots, hers drawn by lions and his by tigers; they are surrounded by putti and many cornucopias, as illustration of their opulence. There is even a monument to Bacchus, erected at the centre of the relevant composition.
Felice Giani’s talent brought him many commissions for paintings, but also for decorative schemes: he worked in Ravenna, Bologna, Venice, and in Rome at the Galleria Borghese and later the Palazzo di Spagna and the Quirinale. There is a strong possibility that the two present tondi were decorative elements for a palazzo in Genoa.
Giani’s fame extended well beyond the confines of Italy: he was employed by the Empress Catherine II of Russia in 1788, and was later commissioned by Napoleon, in 1803, for work on the Palais des Tuileries and the Château de Malmaison.
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Felice Giani commence son apprentissage à Pavie puis à Bologne, mais c’est au cours des six années passées à Rome, de 1780 à 1786, qu’il trouve sa place au sein de la vie artistique italienne. Il y remporte un prix de peinture à l’Académie, et devient notamment l’élève de Pompeo Batoni (1708-1787), précurseur du néoclassicisme italien.
Les œuvres que nous présentons ici témoignent de la portée qu’a pu avoir cet apprentissage : d’une part par leur sujet, issu de la mythologie grecque, d’autre part par leur composition s’étalant en frise et évoquant les bas-reliefs antiques, mais également par le traitement des figures et de leurs atours. Les corps sont allongés, les plissés marqués rappellent l’art de la sculpture, tandis que le faste des compositions renvoie à une Antiquité idéalisée, et ancre ces œuvres dans le néoclassicisme Italien. Cybèle et Bacchus sont représentés chacun dans un chariot tiré l’un par des lions, l’autre par des tigres ; ils sont entourés d’anges et de nombreuses cornes d’abondance, illustrations de leur opulence. Un monument à Bacchus est même érigé au centre de la composition.
Le talent de Felice Giani lui vaudra de nombreuses commandes de peintures, mais aussi de décorations : il travaille ainsi à Ravenne, Bologne, Venise, et à Rome à la Galerie Borghèse et plus tard au Palais d’Espagne et au Palais du Quirinal. Les deux tondi présentés ici pourraient fort bien constituer des éléments de décoration d’un palais à Gênes.
La renommée de Giani s’étend bien au-delà des frontières italiennes : l’impératrice Catherine II de Russie fait appel à lui en 1788, puis Napoléon en 1803 pour les Tuileries et la Malmaison.