Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

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View full screen - View 1 of Lot 131. JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COROT | THE BATH.

JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COROT | THE BATH

Auction Closed

December 3, 07:24 PM GMT

Estimate

60,000 - 80,000 EUR

Lot Details

Description

JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COROT

Paris 1796 - 1875 Ville d'Avray

THE BATH


Oil on canvas 

26,1 x 38,2 cm ; 10¼ by 15 in.


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JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COROT

Paris 1796 - 1875 Ville d'Avray

LA BAIGNADE


Huile sur toile

26,1 x 38,2 cm ; 10¼ by 15 in.

M. Dieterle and C. Lebeau, Cinquième supplément au Catalogue de L'Œuvre de Jean-Baptiste Camille Corot, Paris 2002, p. 54, no.51 « Baigneuses à Ville-D'Avray », repr. p. 55.


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M. Dieterle et C. Lebeau, Cinquième supplément au Catalogue de L'Œuvre de Jean-Baptiste Camille Corot, Paris, 2002, p. 54, n°51 « Baigneuses à Ville-D’Avray », repr. p. 55.

Described by Emile Zola (1840-1902) as the ‘doyen of naturalists’ (Les Paysagistes, 1868), Jean Baptiste Camille Corot rapidly broke away from the conventions of academic painting and defined a new way of painting that was closer to nature, requiring its direct observation. After training with the painter Achille-Etna Michallon (1796-1822) and then with Jean-Victor Bertin (1767-1842), he drew his ideas from his many trips to Italy, Switzerland, the Netherlands and Britain, as well as from the Dutch masters of the seventeenth century, whom he admired. Corot was among the first who sought to interpret nature as he saw it, and he thus became one of the principal painters of the Barbizon School.


Corot painted the pleasantly wooded landscape around Ville d’Avray, where he had lived from the age of twenty-one, throughout his career. Corot’s father had bought a country house and land in Ville d'Avray, a few kilometres west of Paris, in 1817. The young Corot’s bedroom in the attic became his first studio.


Ville d’Avray remained, throughout Corot’s long career, one of his favourite subjects and became in some ways a symbol of pastoral landscape and Corot’s retreat from the noisy, invasive modern world. In the present painting, he depicts three young women who have taken advantage of the good weather to bathe in Ville d’Avray’s pond. A house is visible in the distance, probably on the opposite bank. The scene takes place in a serene and poetic atmosphere of contentment. Nothing seems to trouble this peaceful moment, reflecting the pleasure Corot found in the countryside that he loved to paint.


Martin Dieterle and Claire Lebeau have dated the work to 1835-1840. In the fifth supplement to their catalogue, it is described as an ‘absolutely exceptional’ work, ‘the only “subject-driven” painting executed by Corot in the neighbourhood of Ville-d’Avray’ (Dieterle et Lebeau, 2002, p. 54).


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Décrit par Emile Zola (1840-1902) comme le « doyen des naturalistes » (Les Paysagistes, 1868), Jean Baptiste Camille Corot s’est en effet rapidement détaché de l’académisme et de ses conventions pour définir une nouvelle manière de peindre plus proche de la nature et de son observation directe. Après son apprentissage dans l’atelier du peintre Achille-Etna Michallon (1796-1822) puis de Jean-Victor Bertin (1767-1842), il puise ses idées de ses nombreux voyages en Italie, en Suisse, aux Pays Bas ou en Angleterre, mais aussi des maîtres hollandais du XVIIe siècle qu’il admire. Parmi les premiers, Corot souhaite retranscrire la nature telle qu’il la voit, et il devient ainsi l’un des principaux peintres de l’Ecole de Barbizon.


Le paysage agréablement boisé de Ville d’Avray, demeure de Corot depuis l’âge de vingt-et-un ans, a été dépeint par lui tout au long de sa carrière. Le père de Corot avait acheté la maison de campagne et le terrain de la Ville d'Avray, à quelques kilomètres à l'ouest de Paris, en 1817. La chambre du jeune Corot, qui se situait sous les combles au deuxième étage de la maison, devint son premier atelier.


Ville d’Avray restera, tout au long de la carrière de Corot, un de ses sujets de prédilection, devenant en quelque sorte un symbole du paysage pastoral et du retrait de Corot du monde moderne bruyant et envahissant. Ici, il dépeint trois jeunes femmes qui ont profité du temps clément pour aller se baigner dans l’étang de Ville d’Avray. Au loin, probablement sur la rive opposée, on aperçoit une habitation. La scène se déroule dans un calme et une plénitude poétiques. Rien ne semble troubler cet instant paisible, que Corot se plaît à retrouver dans cette campagne et à représenter.


Décrit par Martin Dieterle et Claire Lebeau dans leur Cinquième supplément comme une œuvre « tout à fait exceptionnelle », « le seul tableau « à sujet » exécuté par Corot dans l’environnement de Ville-d’Avray » (Dieterle et Lebeau, 2002, p. 54), il est daté par ces derniers de 1835-1840.