Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

View full screen - View 1 of Lot 136. ALEXANDRE CABANEL | PORTRAIT OF A YOUNG ITALIAN WOMAN, ALSO SAID OF A BOHEMIAN.

ALEXANDRE CABANEL | PORTRAIT OF A YOUNG ITALIAN WOMAN, ALSO SAID OF A BOHEMIAN

Auction Closed

December 3, 07:24 PM GMT

Estimate

15,000 - 20,000 EUR

Lot Details

Description

ALEXANDRE CABANEL

Montpellier 1823 - 1889 Paris

PORTRAIT OF A YOUNG ITALIAN WOMAN, ALSO SAID OF A BOHEMIAN


Monogrammed upper left A. C (partially legible); the date 1875 and the monogram are clearly visible under UV light 

Oil on canvas

49,2 x 39,5 cm ; 19⅜ by 15½ in.


__________________________________________________________________


ALEXANDRE CABANEL

Montpellier 1823 - 1889 Paris

PORTRAIT D'UNE JEUNE ITALIENNE, DIT ÉGALEMENT D'UNE BOHÉMIENNE


Monogrammé en haut à gauche A. C (partiellement lisible) ; la date 1875 et le monogramme sont nettement visibles à la lampe UV

Huile sur toile

49,2 x 39,5 cm ; 19⅜ by 15½ in.

This painting, which bears the monogram ‘A.C’ and a date (‘1875’) top left, is a rediscovered work by Alexandre Cabanel.


The portrait of a young Italian woman – if indeed it is a portrait – is a dreamlike reminiscence of the painter’s many visits to Italy, from his time at the Villa Medici after winning the Prix de Rome, between 1846 and 1850, to travels that took place not long before this work was painted: Cabanel returned to Italy in 1872.


The young woman’s picturesque costume, her white blouse, the red scarf over her hair and the rather ostentatious gold jewellery suggest that this is a gypsy, a favourite subject for artists in the second half of the nineteenth century. Is it a coincidence that the year this portrait was painted, 1875, was also the year that Carmen was first performed? Is it possible that Cabanel was inspired by Bizet’s opera when he chose this young woman as his subject?


__________________________________________________________________


Le tableau, qui porte un monogramme « A.C » et une date (« 1875 ») en haut à gauche, est une redécouverte dans l’œuvre d’Alexandre Cabanel.


Ce portrait d’italienne – mais s’agit-il réellement d’un portrait ? – est une réminiscence rêvée des nombreux voyages du peintre en Italie, depuis son séjour à la Villa Médicis à la suite de son Prix de Rome, entre 1846 et 1850, jusqu’à des visites plus proches de la création de cette œuvre, Cabanel y étant retourné en 1872.


L’accoutrement pittoresque de la jeune femme, sa chemise blanche, le foulard rouge qui la coiffe, tout comme les bijoux en or que le peintre représente de façon assez ostentatoire, tout indique ici qu’il s’agit d’une bohémienne, un des sujets de prédilection des artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Coïncidence, ou non, l’année de ce portrait, 1875, n’est-elle d’ailleurs pas également l’année de création de Carmen ? Se pourrait-il que Cabanel se soit inspiré de l’opéra de Bizet pour la représentation de cette jeune femme ?