Livres et Manuscrits

Livres et Manuscrits

View full screen - View 1 of Lot 23. Livre d'heures (usage de Rome). Heures dites de Fyot de Mimeure. [Belgique, Bruges, vers 1460].

[Heures enluminées]

Livre d'heures (usage de Rome). Heures dites de Fyot de Mimeure. [Belgique, Bruges, vers 1460]

Lot Closed

December 15, 01:53 PM GMT

Estimate

20,000 - 30,000 EUR

Lot Details

Description

[Heures enluminées]


Livre d'heures (usage de Rome). Heures dites de Fyot de Mimeure.

[Belgique, Bruges, vers 1460.]


En latin et en français, manuscrit enluminé sur parchemin.

Grand in-8 (140 x 205 mm), 139 ff., précédés d’un feuillet de garde de parchemin, complet [collation : i6, ii8, iii8, iv8, v8, vi8, vii8, viii8, ix8, x8, xi8, xii8, xiii8, xiv8, xv8, xvi4, xvii8, xviii6, xix3 (sur 4, le dernier feuillet du cahier était certainement blanc) (les deux derniers cahiers correspondent au livre de raison)], signatures anciennes avec le numéro de cahier en chiffres arabes dans les coins droits inférieur du premier feuillet de chaque cahier (en tout 19 cahiers), écriture gothique liturgique à l’encre brune, plusieurs feuillets contenant un livre de raison avec plusieurs écritures cursives (voir provenance ci-dessous), réglure à l’encre rouge pâle (justification : 75 x 125 mm), rubriques en rouge, bout-de-lignes avec décor bleu et or bruni, nombreuses petites initiales peintes en rouge ou en bleu, petites initiales en bleu ou à l’or bruni avec décor filigrané en rouge ou en bleu foncé, initiales d’une hauteur de 2 à 3 lignes à l’or bruni sur fonds bleu et rose foncé avec rehauts blancs, grandes initiales d’une hauteur de 5 lignes introduisant les grandes divisions liturgiques en rose ou en bleu avec rehauts blancs sur fonds à l’or bruni avec décor de feuilles de vigne de couleur, bordures enluminées aux pages avec miniatures et initiales historiées, avec feuillages d’acanthe de couleur, besants et feuilles d’or bruni, motifs floraux le tout sur fonds réservés, 21 initiales historiées en bleu ou en rose aves rehauts de blanc sur fonds à l’or bruni, 4 petites miniatures (ff. 7, 7v, 8v, f. 9v), 14 grandes miniatures à format cintré inscrites dans des bordures enluminées telles que décrites ci-dessus.

Maroquin olive, décor doré à la Duseuil sur les plats, double filet en encadrements, fleurons aux coins extérieurs de l’encadrement central, fer éventail au centre des plats, étiquette « F » sans doute liée à une cote ou un classement ancien sur le plat supérieur, dos à 5 nerfs cloisonné et fleuronné, tranches dorées, restes de fermoirs (manquants), papier marbré peigné sur les contreplats.

Quelques épidermures et éraflures, mors fendus en queue du dos sur 4 cm environ ; quelques taches au parchemin, quelques initiales frottées ; visage un peu frotté de la miniature de saint Jean sur Patmos (fol. 7) ; frottement à la miniature de saint Mathieu (fol. 8v) ; frottement à l’initiale historiée figurant saint Michel (fol. 27v) ; frottements à la figure de David en pénitence (fol. 79) ; quelques frottements dans les bordures enluminées. Très bon état général des autres miniatures.


Avec 14 grandes miniatures, 4 petites miniatures et 21 initiales historiées par le Maître de Morgan 78 (actif à Bruges dans les années 1460).


Bel exemple de livre d’heures produit et enluminé à Bruges. Important centre économique, Bruges assurait une production de livres d’heures ad modum Flandrie, pour exportation dans les autres provinces du duché de Bourgogne, en Angleterre, en Espagne et en France du nord. Ces Heures sont peintes par un artiste nommé « Maître de Morgan 78 » d’après les Heures à l’usage de Sarum conservées à New York, Pierpont Morgan Library, MS M. 78. C’est un artiste qui peint sous l’influence de Guillaume Vrelant, peintre de Bruges et du groupe d’artistes connus sous l’appellation Maîtres aux rinceaux d’or. Ce manuscrit est également précieux pour l’important « livre de raison » qu’il renferme pour les générations successives de la famille Fyot de Vaugymois puis Fyot de Mimeure, entièrement inédit.


Provenance.

1. Manuscrit copié et enluminé à Bruges comme le suggère le style du décor et des miniatures, très certainement pour exportation, ici en Bourgogne dont on connaît les attaches culturelles et historiques avec Bruges et les Flandres. Ce livre d’heures est à l’usage liturgique universel de Rome, mais le calendrier offre des saints brugeois et du nord dont Alphège, Bertin, Lambert, Firmin, Remi et Vedaste, Donatien, Quintin, Liévin, Eloi, Nicaise, Thomas martyr (saint Thomas Beckett).


2. Livre de raison des familles bourguignonnes et dijonnaises Fyot de Barain, Fyot de Vaugymois et Fyot de Mimeure qui occupe 9 feuillets complets dans les présentes Heures (garde supérieure et ff. 131-138v) pour les années 1585 à 1775.


Les Fyot occupent au XVIe siècle diverses charges au sein du Parlement de Bourgogne : on distingue deux branches, à savoir les Fyot de la Marche (Claude Fyot de la Marche fut ami et correspondant de Voltaire) et les Fyot de Vaugymois (ensuite par alliance « Fyot de Mimeure »). Pendant trois siècles, ils ont occupé de hautes fonctions à Dijon et érigé des demeures somptueuses. Ces hôtels particuliers portent aujourd'hui les noms de Fyot de La Marche (rue Jeannin) ou de Fyot de Mimeure (rue Amiral-Roussin). Sur la seconde branche de la famille Fyot, voir La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse (1766), VIII, col. 751-756.


Chronologiquement, le livre de raison début au feuillet 131 avec les entrées signées François Fyot (mort en 1636 ; voir La Chesnaye des Bois, VIII, col. 751-752) : « C’est François Fyot conseiller d’estat et doyen du Parlement de Dijon qui ecrit de sa main ce qui suit. / Le 23 janvier 1585 j’ay esté fiancé avec Damoizelle Catherine Fayne fille de M. François Fayne conseillier au Parlement de Bourgogne seigneur de Vesurotte et de Damoizelle Denize Fitzjehan en l’assemblée de toutz noz parentz communs et par Mr. Maitre Philippes Berbis mon curateur conseillier en ladicte court et doien de la Saincte Chapelle du Roy a Dijon. / Je fusts espousé le 4 de juin apres en l’eglise Saincte Estienne a Dijon… ». Suivent les naissances de Philippe Fyot, Denise Fyot, Marc Fyot, Anne Fyot, Gillette Fyot, Nicolas Fyot, Catherine Fyot. Son second mariage avec Chrestienne Morin est acté le 21 juillet 1596 (fol. 131v), suivi des naissances de ce second lit. Plusieurs faits d’armes ou nominations sont livrées par exemple : « Mes enfantz scauront que en juin 1591 et six sepmaines apres avoir payé six mil livres pour ransson de guerre a ceulx de la Ligue, je fusts mandé par Monsieur le Marechal d’Aumont estant au siege d’Austun…je fist rencontre d’une embuscade au lieu de la Grange d’Espermaille… » (fol. 133).


Le descendant Fyot de Vaugymois prend la suite en 1636 jusqu’en 1755. Il s’agit de Anselme-Bernard Fyot, fils de Philippe Fyot (mort en 1674) et Marthe de Francini : « J’ay espousé le 9 juillet 1687 demoiselle Philipinne de Valon, fille de Mr. Richard Valon escuyer, seigneur de Mimeure… » (fol. 133v). Le fils d’Anselme-Bernard Fyot, Richard de Fyot signe à partir de 1728 « Fyot de Mimeure » : « Ma mere par mon contrat de mariage m’ayant donné la terre de Mimeure a souhaitté que j’en portasse le nom, ce qui a occasionné le changement du nom Vaugymois que jusque la j’avois porté en celuy de Fyot de Mimeure » (fol. 135).


Le fils de Richard Fyot sera Claude Fyot de Mimeure (1734-1790), 4e marquis de Mimeure ? Ce dernier acte la mort de son père : « La nuit du dimanche au lundi 15 may 1758 a dix heures et demie Richard Fyot mon père…mourut a Genlis ayant été malade la jaunisse… » (fol. 136v). Claude Fyot rajoute des entrées pour les années 1758 à 1775. Il se fait portraiturer : « En l’année 1763 je me suis fais peindre à Dijon en pastelle, par un assez bon pintre qui y passoit… le portrait me fut par luy remis le 14 novembre de la même année et ma coutté 30 l.t. tout monté. J’en ay fais present a ma fêmme le 19 novembre 1763 » (fol. 138v). Claude Fyot de Mimeure évoque la naissance de son fils Claude Philibert Marie Casimir Fyot de Mimeure (1763-1846), homme de lettres et érudit bourguignon (fol. 137v) né de son union avec Olympe Bernard (née en 1732), fille du marquis de Sassenay.


C’est donc un livre de raison fort précieux qui couvre près de deux siècles de la vie familiale et professionnelle des Fyot en Bourgogne de 1585 à 1775.


3. Vignette gravée ex-libris contrecollée sur le plat supérieur. Il s’agit d’un membre de la famille Fyot de Mimeure, avec leurs armoiries : D'azur au chevron d'or acc de trois losanges d'or, assorti de la devise « Dum nascor Fyot Fyotque dum morior ». La traduction de la devise est celle-ci :« Je nais Fyot et je meurs Fyot ».


On citera le passage suivant : « […] On pourrait attribuer l’ex-libris en question à Richard Fyot de Vaugimois, marquis de Mimeure, seigneur de Taroiseau, capitaine de cavalerie dans le régiment de Chevreuse-Luvnes, qui épousa Anne-Catherine-Bernardine de Vienne de Commarin, et vivait vers 1760. Toutefois, cette dernière attribution aurait besoin d'être vérifiée » in Archives de la Société des collectionneurs d’ex-libris et de reliures artistiques, Paris, 1894, pp. 134-135.


4. Mention manuscrite au sommet du premier feuillet (calendrier) : « Il y a dans ce livre 25 petites vignettes et 13 grandes », suivie d’une date « 1821 9 mars ».


5. France, collection particulière.


Texte. 

ff. 1-6v, Calendrier, à l’usage de Bruges, en latin, à l’encre brune et rouge ; relevons les saints suivants : saint Vincent (en rouge, 22 janvier) ; saints Amans et Védaste (en rouge, 6 février) ; saint Aubin (rajouté à la main, au XVIe siécle ?) ; saint Georges (en rouge, 23 avril) ; saint Arnulphe (18 juillet) ; saint Bertin (5 septembre) ; saint Lambert (17 septembre) ; saint Donatien, archevêque (en rouge, 14 octobre) ; saint Quentin d’Amiens (31 octobre) ; saint Eloi (en rouge, 1 décembre) ; saint Thomas martyr (saint Thomas Beckett) (en rouge, 29 décembre) ;


ff. 7-10, Péricopes évangéliques ;


ff. 10v-14v, Heures de la Croix, rubrique, Incipiunt hore de sancta cruce ;


ff. 15-18v, Heures du Saint-Esprit, rubrique, Incipiunt hore de sancto spiritu ;


ff. 19-22v, Messe de la Vierge, rubrique, Incipit missa beate marie virginis ;


ff. 23-25, Obsecro te (prière à désinence féminine, « …et michi indigne famule tue… » (fol. 24)) ;


ff. 25-27, O intemerata ;


ff. 27-30v, Suffrages aux saints, avec saint Michel Archange ; saint Jean-Baptiste ; saints Pierre et Paul apôtres ; saint André ; saint Laurent ; saint Nicolas ; saint Antoine ; sainte Catherine ; sainte Barbe ; sainte Marguerite ; sainte Marie-Madeleine ;


ff. 31-72, Heures de la Vierge, à l’usage de Rome avec matines (ff. 31-42v) ; laudes (ff. 43-50) ; prime (ff. 50v-53v), avec antienne, « Assumpta es » et capitule, « Que est ista »; tierce (ff. 54-56v) ; sexte (ff. 57-59v) ; none (ff. 60-62v), avec antienne, « Pulcra es » et capitule, « In plateis » ; vêpres (ff. 63-68) ; complies (ff. 68v-72) ;


ff. 72v-78v, Office de la Vierge Marie pour l’Avent, rubrique, Incipit officium beate marie quod dicitur per totum adventum ;


ff. 79-93, Psaumes de la pénitence et litanies des saints (ff. 86v-90v ; avec Quintin, Liévin, Amand, Védaste, Rémi, Eloi, Gilles, Audomar, Bertin, Winnoc, Bavon, Ursule, Amelberge, Dimpna, Gertrude, Walburge, Aldegonde), suivis de prières (ff. 90v-93) ;


ff. 93v-122v, Office des morts, à l’usage de Rome (voir Leroquais, Paris, BnF, NAL 3163, p. 97), avec 9 leçons, dont voici le relevé des répons : (1) Credo quod ; (2) Qui Lazarum ; (3), Domine quando ; (4) Memento mei ; (5) Heu michi ; (6) Ne recorderis ; (7) Peccantem me ; (8) Domine secundum ; (9) Libera me ;


ff. 123-127, Suffrages aux saints, avec saint Maur ; Trinité ; saint Christophe ; saint Liénart ; saint Claude ; saint Sébastien ; saint Georges ; saint Thibault ; Toussaint ;


ff. 127-128, Sept vers du Christ ;


ff. 128-129v, Prières, rubrique : Ceste orison se doit on dire en levant le corps de nostre seigneur et puis .v. pater noster et .v. ave maria en l’onneur des cinq playes ;


ff. 129v-130v, Prière à dire lors de l’élévation du corps du Christ, rubrique, Quicunques dist ceste orison enter la levation du corps nostre seigneur et tiers agnus dei il gangne .ii. .m. ans de pardon que li pape boniface donna a la supplication du roy Philippe de France ; suivi d’une autre rubrique introduisant une prière du pape Jean XII.


Illustration. L’enlumineur des présentes Heures est à rapprocher de celui nommé « Maître de Morgan 78 » par G. T. Clark d’après des Heures à l’usage de Sarum (New York, Pierpont Morgan Library, MS M. 78). Ce maître est un suiveur du Maître du Missel de la léproserie de Bruges (ou de la léproserie Magdalena ; Bruges, Grand séminaire, MS 48/3, daté 1454 ; voir Clark, 2007 ; Bousmanne et Delcourt, 2011, p. 25), actif à Bruges dans les années 1450 à 1460. Outre son manuscrit éponyme, on attribue au Maître de Morgan 78 au moins trois autres manuscrits, Lille, Musée diocésain, inv. 578 (en association avec le Maître des Privilèges de Gand ; voir Clark, 2007), Douai, BM, MS 181, Heures à l’usage de Rome et Montréal, Université McGill, LCRS MS 98, Heures à l’usage de Sarum.


Le Maître de Morgan 78 se distingue par le traitement de ses paysages, par ses petits arbres dessinés en boule (G.T. Clark parle de « cotton-ball trees ») et des architectures stéréotypées, un traitement particulier des pavements polychromes et des fonds aux damiers tricolores (par exemple fol. 19, fol. 54) ou des fonds aux rinceaux d’or à l’imitation de ceux des Maîtres aux rinceaux d’or (par exemple fol. 72v). On notera aussi le traitement des vêtements avec des motifs répétés dorés caractéristiques : par exemple les chasubles des moines chantant dans la miniature illustrant l’Office des morts (fol. 93). L’artiste reprend clairement des compositions de Guillaume Vrelant (actif à Utrecht et à Bruges de 1449-1478), mais aussi des Maîtres aux rinceaux d’or (groupe d’enlumineurs, actifs à Bruges de 1415 à 1455). Les figures ont les traits des visages tracés en noir de manière très linéaire et cette facture, ainsi que certaines compositions dans les présentes Heures, présentent des parallèles avec un livre d’heures conservé à Berlin, Staatsbibliothek, Theol. Lat. Qu. 250, peint à Bruges vers 1450 (voir G. Achten, Die theologischen lateinischen Handschriften in Quarto der Staatsbibliothek Preussischer Kulturbesitz Berlin: Teil 1. Ms. theol. lat. qu. 141-266, Wiesbaden, 1979). Enfin, il faut rapprocher les « Heures dites de Fyot de Mimeure » des Heures conservées à Montréal, Université McGill, LRCS, MS 98, mais dont les miniatures sont peintes sur des singletons insérées dans des Heures à l’usage de Sarum, peints également à Bruges par le Maître de Morgan 78 pour exportation en Angleterre (A. Bergeron-Foote, in Dunn-Lardeau dir., 2018, n° 40).


Il est intéressant qu’une famille bourguignonne telle que celle des Fyot de Vaugymois puis Fyot de Mimeure choisisse un livre d’heures brugeois comme support de son livre de raison, faisant de ces Heures un « livre de famille », où l’on enregistre les temps forts d’une famille (naissances, baptêmes, décès, nominations). Nous ne savons pas pour l’heure l’identité du premier commanditaire des présentes Heures peintes à Bruges, une des capitales commerciales et administratives de l’État bourguignon. Il a en tout cas voyagé au sein de cette grande principauté de Bourgogne, pour arriver à Dijon, centre historique de la puissance des ducs de Bourgogne : en effet, Dijon, Lille, Bruxelles, Bruges et La Haye furent les capitales de ce puissant État bourguignon. Les livres circulaient, certainement comme celui-ci, pour le bonheur d’une famille dijonnaise au XVIe-XVIIIe siècle. Le livre de raison est inédit et gagnerait à être édité, offrant des renseignements précieux et de première main sur cette famille dijonnaise prestigieuse.


14 grandes miniatures :

f. 10v, Christ de douleur entouré des instruments de la Passion (Arma Christi) ;

f. 15, Pentecôte ;

f. 19, Vierge à l’Enfant et ange à leurs pieds ;

f. 31, Jésus au jardin de Gethsémani, apôtres endormis [Agonie au jardin de Gethsémani (Heures de la Vierge, matines)] ;

f. 43, Arrestation de Jésus [Trahison de Judas ; Ablation de l’oreille de Malchus par Pierre (Heures de la Vierge, laudes)] ;

f. 50v, Jésus devant Caïphe (Heures de la Vierge, prime) ;

f. 54, Flagellation de Jésus (Heures de la Vierge, tierce) ;

f. 57, Portement de Croix (Heures de la Vierge, sexte) ;

f. 60, Crucifixion (Heures de la Vierge, none) ;

f. 63, Déposition de Croix (Heures de la Vierge, vêpres) ;

f. 68v, Mise au tombeau (Heures de la Vierge, complies) ;

f. 72, Couronnement de la Vierge ;

f. 79, David en pénitence (frottement à la figure de David) ;

f. 93v, Office funèbre ;


4 petites miniatures :

f. 7, Saint Jean et son symbole sur l’île de Patmos (frottement au visage de saint Jean) ;

f. 7v, Saint Luc et son symbole ;

f. 8v, Saint Mathieu et son symbole (miniature abîmée et frottée) ;

f. 9v, Saint Marc et son symbole ;


21 initiales historiées :

f. 23, Initiale O, Pietà ;

f. 27, Initiale M, saint Michel terrassant le dragon (miniature abîmée et frottée) ;

f. 27 Initiale I, saint Jean-Baptiste ;

f. 27v, Initiale P, saints Pierre et Paul ;

f. 28, Initiale A, saint André ;

f. 28, Initiale L, saint Laurent ;

f. 28v, Initiale B, saint Nicolas ;

f. 29, Initiale U, saint Antoine ;

f. 29v, Initiale U, sainte Catherine ;

f. 29v, Initiale G, sainte Barbe ;

f. 30, Initiale E, sainte Marguerite ;

f. 30v, Initiale M, sainte Marie-Madeleine ;

f. 123, Initiale S, saint Maur ;

f. 123, Initiale L, Trinité ;

f. 123v, Initiale S, saint Christophe ;

f. 124v, Initiale O, saint Liénart ;

f. 125, Initiale M, saint Claude ;

f. 125v, Initiale B, Martyre de saint Sébastien ;

f. 126, Initiale I, saint Georges et le dragon ;

f. 126, Initiale C, saint Thibault ;

f. 126v, Initiale O, Toussaint.


Référence: Bergeron-Foote, Ariane, « Horae à l’usage de Sarum », in Catalogue raisonné des livres d’heures conservés au Québec, dir. B. Dunn-Lardeau, Montréal, 2018, notice 40, pp. 270-283. — Bergeron-Foote, Ariane « Entre Flandre, Angleterre et Italie, un livre d’Heures résolument européen dans les Collections spéciales de la Bibliothèque des Arts de l’UQAM », in Memini 15 (2011), pp. 23-38. — Bousmanne, B. et Delcourt, T. (dir). Miniatures flamandes 1404-1482, Paris et Bruxelles, 2011. —  Clark, Gregory T., « Doornik aan de Schelde, Gand sur l'Escaut: Book Painters in Two Cities on One River in the Time of Philip the Good », in Campin in Context: Peinture et société dans la vallée de l'Escaut à l'époque de Robert Campin, 1375-1445

, éd. Ludovic Nys et Dominique Vanwijnsberghe, Valenciennes, 2007, p. 255-264. 


Nous remercions Mme Ariane Adeline pour la rédaction de cette description.