Addiction | Benjamin Steinitz

Addiction | Benjamin Steinitz

全螢幕檢視 - 查看128AFTER NICOLAS BLASSET | CRYING ANGEL | D'APRÈS NICOLAS BLASSET | ANGE PLEUREUR的1

AFTER NICOLAS BLASSET | CRYING ANGEL | D'APRÈS NICOLAS BLASSET | ANGE PLEUREUR

拍品已結束競投

July 23, 03:05 PM GMT

估價

15,000 - 20,000 EUR

拍品資料

Read in English
Read in English

描述

AFTER NICOLAS BLASSET

(1600-1659)

CRYING ANGEL


white marble ; on a stone base


---------------------------------------------------------------------------

D'APRÈS NICOLAS BLASSET

(1600-1659)

ANGE PLEUREUR


marbre blanc ; sur un socle en pierre


60 x 54 x 47 cm ; 23 ¾ x 21¼ x 18½ in.


Due to the various measures taken to deal with the Covid-19 epidemic, property collection and shipment of this lot will be delayed until the offices where it is located are able to reopen. Please refer to the “auction details” tab. Thank you for your understanding

Please contact FRpostsaleservices@sothebys.com for any shipping inquiries.

 

[En raison des circonstances actuelles liées au COVID-19, la livraison de ce lot ne pourra intervenir qu’après la réouverture des locaux de Sotheby’s dans lesquels il se trouve. Nous vous remercions de votre compréhension et nous vous invitons à consulter l’onglet « auction details ».

Pour toute demande concernant le transport, veuillez contacter FRpostsaleservices@sothebys.com.]

Private collection


Collection particulière

Related literature

C. Debrie, Nicolas Blasset, Architecte et Sculpteur Ordinaire du Roi, 1600-1659, Paris, 1985, pp. 425-427, pl. 32.


Référence bibliographique

C. Debrie, Nicolas Blasset, Architecte et Sculpteur Ordinaire du Roi, 1600-1659, Paris, 1985, pp. 425-427, pl. 32.

Leaning upon a vanitas skull and an hourglass, the Weeping Angel was sculpted by Nicolas Blasset in 1636 for the tomb of Canon Guillain Lucas, behind the high altar in Amiens Cathedral. The sculptor added the angel to the centre of the niche above the gisant, sitting between his Virgin and Child and the Canon kneeling in prayer, six years after the monument was completed.


Nicolas Blasset came from a family of sculptors and was trained by his father. His oeuvre consists mainly of religious sculpture and funerary monuments in the churches of Amiens, city of his birth, as well as in the church in Abbeville (Somme) and the ancient abbey of Saint-Paul in Auneuil (Oise). He was made master sculptor in 1625, and in the same year the city of Amiens commissioned him to provide decorations to mark the ceremonial entry of Henrietta Maria, Queen of England. In 1637, he was appointed as the King's 'Architect and Sculptor in Ordinary'.


His most important works are principally in Amiens cathedral. They include his statue of Judith with the Head of Holofernes (1627) in the Chapel of the Red Pillar, his statues of David and Solomon, his statue of Saint-Louis (1634) in the Chapel of St Sebastian, the funerary monument of Jean de Sachy and Marie de Revelois, the tomb of Antoine Niquet (1632), his altarpiece of the Annunciation (1655) in the Chapel of the Annunciation, and his Assumption of the Virgin (1637), as well as his figure of Christ Triumphant and his marble of St John the Baptist as a Child (Musée de Picardie, Amiens). The Weeping Angel became one of the sculptor's emblematic works. It accompanies the full-length portrait of him sculpted by Gédéon de Forceville in the 19th century for the Monument aux Illustrations Picardes, and it appeared on a postcard sent by British and American soldiers fighting in Picardy during the First World War.


S’appuyant sur une Vanité et un sablier, l’Ange Pleureur a été sculpté par Nicolas Blasset en 1636 pour orner le tombeau du chanoine Guillain Lucas, situé derrière le maître d’autel de la cathédrale d’Amiens. Le sculpteur a rajouté l’ange au centre de la niche, assis entre sa Vierge à l’Enfant et le chanoine agenouillé priant, surplombant le gisant, six ans après l’exécution du monument.


Issu d’une famille de sculpteurs et formé par son père, l’œuvre de Nicolas Blasset comporte principalement de la sculpture religieuse et des monuments funéraires dans les églises de sa ville natale Amiens, l’église d’Abbeville de la Somme ainsi que l’ancienne abbaye de Saint Paul à Auneuil dans l’Oise. Il fut reçu maître sculpteur en 1625, et la même année, la ville d’Amiens lui commande le décor pour l’entrée solennelle de la Reine Henriette d’Angleterre. En 1637, il est nommé Architecte et Sculpteur ordinaire du Roi.

Parmi ses œuvres les plus importantes, notamment dans la cathédrale d’Amiens, citons sa statue de Judith levant la tête d'Holopherne (1627), dans la chapelle du Pilier rouge, ses statues de David et Salomon, sa statue de Saint-Louis (1634) dans la chapelle Saint Sébastien, le monument funéraire de Jean de Sachy et de Marie de Revelois, le tombeau d'Antoine Niquet (1632), son retable de l'Annonciation (1655) dans la chapelle de l'Annonciation, et son Assomption de la Vierge (1637), ainsi que les figures du Christ triomphant et son marbre de Saint Jean Baptiste Enfant (au musée de Picardie à Amiens).


Cette sculpture de l’Ange Pleureur correspond à l’iconographie du Memento mori, signifiant littéralement ‘Souviens-toi que tu vas mourir’. Il illustre la méditation sur la mort qui permet au fidèle de relativiser la finitude de son existence terrestre et se préparer à la vie après la mort. Ce concept chrétien dont les origines puisent dans l’Antiquité romaine, est ici illustré par les attributs de l’ange, le sablier, illustrant le temps qui passe, ainsi qu’un crâne humain, symbole de la Vanité.


L’Ange Pleureur est devenu l’une des oeuvres emblématiques du sculpteur. Il accompagne son portrait en pied, réalisé par Gédéon de Forceville au XIXe siècle pour le Monument aux Illustrations Picardes, et il figurait sur une carte postale envoyée par les soldats britanniques et américains mobilisés en Picardie pendant la Première Guerre mondiale.


Fig. 1 : Nicolas Blasset, "L'Ange pleureur", sculpté 1636 ornant le tombeau du chanoine philanthrope Guilain Lucas, installé au revers du maître-autel de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens. Carte postale du début du XXème siècle.