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FLÛTE, MAORI, NOUVELLE-ZÉLANDE |
Estimate
20,000 - 30,000 EUR
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bidding is closed
Description
- haut. 66 cm ; 26 in
Provenance
Collection Tristan Tzara (1896-1963), Paris
Loudmer, Paris, Collection Tristan Tzara et à divers amateurs, 24 novembre 1988, n° 171
Collection privée, Paris
Loudmer, Paris, Collection Tristan Tzara et à divers amateurs, 24 novembre 1988, n° 171
Collection privée, Paris
Condition
Very good condition overall. Wear consistent with age and use. As visible on the catalogue illustration there is an inscription on the upper part. Ligature and haliotis eyes extremely well preserved.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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Catalogue Note
Parmi la variété d'instruments de musique anciennement utilisés par les Maori se distinguent les remarquables putorino, uniques à la culture Maori et dont l'usage disparut peu après le contact avec les Européens, à la fin du XVIIIe siècle. Considéré par les spécialistes tantôt comme une flûte, tantôt comme une trompe, l'instrument se compose invariablement de deux sections longitudinales maintenues par une ligature végétale, et s'orne d'un décor sculpté figuratif.
"Malgré leur usage apparemment limité en tant qu'instruments de musique, les putorino étaient extrêmement valorisées, si l'on en juge par la richesse et le très grand raffinement de leur sculpture ornementale" (Starzecka, Neich et Pendergrast, The Maori Collections of the British Museum, 2010, p. 62). L'absence de documentation datant de l'époque ancienne où elles étaient encore utilisées rend leur interprétation incertaine. Selon Steven Hooper (idem) : « Ce type d’instruments était utilisé pour annoncer et rythmer les périodes de tapu et pour révéler la présence divine». Pour Sidney Moko Mead (Te Maori, Maori Art from New Zealand Collections, 1984, p. 210), elles étaient jouées pour annoncer le retour d'un chef dans son village. Cette flûte de l'ancienne collection Tristan Tzara s'impose par le raffinement des têtes sculpées auquel répond la délicatesse de sa ligature en racines aériennes de kiekie. Tant par ses dimensions que par son ornementation elle s'appararente très étroitement à un putorino probablement collecté par le Capitaine James Cook, au cours de l'une de ses trois expéditions en Nouvelle-Zélande (Sotheby's, 8 décembre 1969, n° 174).
For english version, see Sothebys.com
"Malgré leur usage apparemment limité en tant qu'instruments de musique, les putorino étaient extrêmement valorisées, si l'on en juge par la richesse et le très grand raffinement de leur sculpture ornementale" (Starzecka, Neich et Pendergrast, The Maori Collections of the British Museum, 2010, p. 62). L'absence de documentation datant de l'époque ancienne où elles étaient encore utilisées rend leur interprétation incertaine. Selon Steven Hooper (idem) : « Ce type d’instruments était utilisé pour annoncer et rythmer les périodes de tapu et pour révéler la présence divine». Pour Sidney Moko Mead (Te Maori, Maori Art from New Zealand Collections, 1984, p. 210), elles étaient jouées pour annoncer le retour d'un chef dans son village. Cette flûte de l'ancienne collection Tristan Tzara s'impose par le raffinement des têtes sculpées auquel répond la délicatesse de sa ligature en racines aériennes de kiekie. Tant par ses dimensions que par son ornementation elle s'appararente très étroitement à un putorino probablement collecté par le Capitaine James Cook, au cours de l'une de ses trois expéditions en Nouvelle-Zélande (Sotheby's, 8 décembre 1969, n° 174).
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