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BARBEY D'AUREVILLY. LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SILVESTRE. 4 P. 23 FÉVRIER 1863. AU SUJET D'ARTICLES ET DES TOUCHES
Estimate
1,000 - 1,500 EUR
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Description
- Barbey d'Aurevilly, Jules
- Lettre autographe signée à Théophile Silvestre, datée Lundi 23. février 1863, à La Bastide d’Armagnac.
4 pages à l’encre rouge sur un bifeuillet in-8 (205 x 132 mm), enveloppe autographe timbrée, sous chemise demi-maroquin noir moderne. Au sujet de ses différents articles, dont un sur Buloz, un autre sur Villiers de L’Isle-Adam, et de son Chevalier des Touches. Elle est adressée au critique et historien d’art Théophile Silvestre (1823-1876), qui fut également rédacteur en chef de différentes revues. Après s’être excusé de répondre si tard, et avoir évoqué Villemessant (le directeur du Figaro), Barbey annonce qu’il va envoyer à ce dernier un portrait de Buloz [célèbre directeur de la Revue des Deux Mondes] : Je veux lui envoyer un Buloz que je rumine et qui serait fait et parti, si j’avais reçu de Paris des renseignements personnels que j’ai demandés sur le vieux drôle. Il lui demande d’intervenir à ce sujet auprès de Montégut, qui a des injures à venger, mais voyez-le aussi, vous, et tirez-lui non les vers du nez, mais des serpents, auxquels nous puissions faire avaler Buloz !, puis au sujet de son article sur [Villiers de] l’Isle-Adam (faites-le recopier par un gribouilleur quelconque) et tâchez de le passer au Figaro. Il termine sa lettre en évoquant Le Chevalier des Touches [qui paraîtra l’année suivante chez Michel Lévy] : Je passe ici tout le temps que je ne donne pas à la vie du sentiment et à la vie en plein air (furieusement campagnard que je suis !) à finir la 2e copie de mon ROMAN. Je le rapporterai, prêt à être lancé dans la mer de la publicité et je vous réponds que c’est un fier vaisseau blindé !.... J’en suis content comme si ce n’était pas de moi. Il termine en le priant de saluer pour lui le commandant Lejosne : serrer la main à notre noble et cher et poëtique commandant, et évoque de manière pittoresque la fille de celui-ci : Si l’Infante fait crier son berceau, que fera-t-elle de son lit, quand elle sera grande et que les fesses lui auront poussé ? La Correspondance de Barbey d’Aurevilly ne reproduit qu’un très bref extrait de cette lettre, qui est donc en partie inédite. Quelques petites taches claires sur la lettre et l’enveloppe, petit trou au second bifeuillet.