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RAYMOND LAFAGE | The judgement of Solomon
Estimate
3,000 - 4,000 EUR
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Bidding Closed
Description
- Raymond Lafage
- The judgement of Solomon
- Plume et encre noire, lavis gris, encadré d’un trait à l’encre brune, sur vélin;
Porte une inscription à la plume et encre noire, en bas à gauche : R Lafage in fe - 178 x 245 mm
Provenance
Acquis à Bordeaux, galerie Guy Imberti, août 1975
Exhibited
Rennes, 2012, n°49 (notice par Jean Penent) ;
Sceaux, 2013 (sans catalogue)
Sceaux, 2013 (sans catalogue)
Condition
Laid down. Very small light brown spots throughout. Larger but light stains in margins, top left and bottom right. Some slight rubbing of surface in places, but media still good, fresh and strong. Sold unframed.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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Catalogue Note
Étant donné que Lafage décéda à vingt-huit ans, il est sans doute heureux qu’il ait commencé sa formation artistique dès son plus jeune âge. Travaillant tout d’abord sous la direction de son père, Jean Lafage, Raymond collabora à des commandes à Montauban, avant d’entrer dans l’atelier de Jean Pierre Rivalz à Toulouse. La présence du jeune Lafage dans l’atelier de Rivalz semble avoir eu une profonde influence sur le début de la carrière du fils de son maître, Antoine Rivalz (voir lot 44). Lafage voyagea aussi à Rome et à Anvers et mourut à Lyon.
Dans son récit sur la carrière de Lafage, le grand collectionneur Pierre Jean Mariette racontait que l’artiste avait trouvé nécessaire, « pour avoir plus de travail, de faire des desseins très fins sur vélin, le travail à la plume et les ombres lavées d’encre de la Chine1 ». Pierre Crozat possédait également plusieurs de ses dessins (« plusieurs sujets de l’Histoire Sainte, parmi lesquels il s’en trouve quelques-uns qui sont terminés avec grand soin à l’encre de la Chine, sur du velin2 »). Comme l’a fait remarquer Jean Penant dans le catalogue de l’exposition de Rennes, ces dessins raffinés sur vélin étaient probablement souvent des répétitions d’autres compositions plus grandes, et étaient conçus comme des œuvres finies destinées à la vente. D’ailleurs, un autre dessin, plus grand, de ou d’après Lafage, avec une composition très similaire au présent dessin, est passé sur le marché de l’art parisien3.
Comme on pourrait s’y attendre de la part d’un artiste ayant autant voyagé, le style de Lafage est empreint de diverses influences. La composition du dessin de la collection Adrien est largement inspirée de la fresque du même sujet aux Loges vaticanes, considérée encore à l’époque comme étant de Raphaël et largement connue grâce à une gravure de Nicolas Chaperon datée de 16494. (fig. 1)
1. P.J. Mariette, ‘Abecedario de Mariette et autres notes inédites de cet amateur dur les arts et les artistes,’ ed. P. de Chennevières & A. de Montaiglon, Archives de l’Art français, 6 vol., Paris 1851-1860, vol. III, p. 36
2. P.J. Mariette, Description sommaire des desseins…du cabinet de feu M. Crozat, Paris 1741, no. 1027
3. Vente, Paris, Piasa, 10 décembre 2004, lot 118 (comme attribué à Antoine Bouzonnet Stella)
4. La version de cette gravure du musée Paul-Dupuy de Toulouse est illustrée dans le catalogue de l’exposition de Rennes, dans la notice de ce dessin.
Dans son récit sur la carrière de Lafage, le grand collectionneur Pierre Jean Mariette racontait que l’artiste avait trouvé nécessaire, « pour avoir plus de travail, de faire des desseins très fins sur vélin, le travail à la plume et les ombres lavées d’encre de la Chine1 ». Pierre Crozat possédait également plusieurs de ses dessins (« plusieurs sujets de l’Histoire Sainte, parmi lesquels il s’en trouve quelques-uns qui sont terminés avec grand soin à l’encre de la Chine, sur du velin2 »). Comme l’a fait remarquer Jean Penant dans le catalogue de l’exposition de Rennes, ces dessins raffinés sur vélin étaient probablement souvent des répétitions d’autres compositions plus grandes, et étaient conçus comme des œuvres finies destinées à la vente. D’ailleurs, un autre dessin, plus grand, de ou d’après Lafage, avec une composition très similaire au présent dessin, est passé sur le marché de l’art parisien3.
Comme on pourrait s’y attendre de la part d’un artiste ayant autant voyagé, le style de Lafage est empreint de diverses influences. La composition du dessin de la collection Adrien est largement inspirée de la fresque du même sujet aux Loges vaticanes, considérée encore à l’époque comme étant de Raphaël et largement connue grâce à une gravure de Nicolas Chaperon datée de 16494. (fig. 1)
1. P.J. Mariette, ‘Abecedario de Mariette et autres notes inédites de cet amateur dur les arts et les artistes,’ ed. P. de Chennevières & A. de Montaiglon, Archives de l’Art français, 6 vol., Paris 1851-1860, vol. III, p. 36
2. P.J. Mariette, Description sommaire des desseins…du cabinet de feu M. Crozat, Paris 1741, no. 1027
3. Vente, Paris, Piasa, 10 décembre 2004, lot 118 (comme attribué à Antoine Bouzonnet Stella)
4. La version de cette gravure du musée Paul-Dupuy de Toulouse est illustrée dans le catalogue de l’exposition de Rennes, dans la notice de ce dessin.