Lot 29
  • 29

MASQUE EN LAITON, DAN, CÔTE D'IVOIRE |

Estimate
15,000 - 25,000 EUR
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Description

  • laiton
  • haut. 18,5 cm ; 7 1/4 in
Masque en laiton, Dan, Côte d'Ivoire

Provenance

Collection Josef Mueller (1887-1977), Solothurn, acquis avant 1942 (inv. n° 1003-40)
Transmis par descendance
Collection privée, France

Literature

Fischer et Himmelheber, Die Kunst der Dan, 1976, p. 191, n° 186
Fischer et Himmelheber, The Arts of the Dan in West Africa, 1984, p. 155, n° 173
Barbier, Arts de la Côte d’Ivoire dans les collections du Musée Barbier-Mueller, vol. II, 1993, p. 66, n° 98
Hahner-Herzog, Kecskési et Vadja, L’autre Visage. Masques africains de la collection Barbier-Mueller, 1997, p. 104

Condition

Excellent condition overall. Little holes in the brass which are consistent with the great age of this piece. Barbier Mueller inventory number printed in white to the reverse (inv. n° BMG1003-40)
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Catalogue Note

Si les masques en bois de petites dimensions, utilisés comme amulettes protectrices, sont fréquents dans tout l’Ouest ivoirien, les masquettes en laiton sont quant à elles beaucoup plus rares et « n’étaient pas portées mais conservées en lieu sûr avec d’autres objets sacrés » (Hahner-Herzog, Kecskési et Vadja, L’autre Visage. Masques africains de la collection Barbier-Mueller, 1997, p. 104 ). Propriété des sociétés secrètes ou de la communauté entière, ces manifestations d’esprits bienveillants pouvaient également être « l’apanage de vieillards remplissant de hautes fonctions cultuelles » (Verger-Fèvre in Barbier, Arts de la Côte d’Ivoire dans les collections du Musée Barbier-Mueller, vol. II, 1993, p. 66). « L’analogie entre ces petits masques et les masques de bois, notamment dans le traitement des volumes, permet de penser que le fondeur devait aussi être sculpteur » (idem). Réalisée grâce à la fonte à la cire perdue à partir d’un modèle de cire élaboré sur un noyau d’argile, cette œuvre - entrée dans les collections de Josef Mueller avant la Seconde Guerre mondiale – se distingue de son corpus par le rare naturalisme dont elle témoigne.