Jean-Jacques Lagrenée

Vente Paris, Hôtel Drouot, 25 octobre 2001, comme "entourage de Subleyras"

Salon de l'Académie royale de peintures et sculptures 1781, Paris, n°45

A. Hachette, Le couvent de la Reine à Versailles (lycée Hoche), Paris, 1923, p. 95 ;
M. Sandoz, Les Lagrenée, II. Jean-Jacques Lagrenée (le jeune) 1739-1821, Paris, 1988, p. 223 ;
M. Müntz de Raïssac, Richard Mique (1728-1794), Architecture religieuse et temples profanes, Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, Paris, 2002, p. 143 ;
L'Apothéose du geste, cat. exp., Paris 2003, p. 228, reproduit ;
Peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles des musées d'Amiens, cat. exp., Paris, 2006, sp., sous le tableau de saint Augustin ;

A l'oeil nu, le tableau apparaît dans un état de conservation très satisfaisant. Il a fait l'objet d'un réentoilage réalisé dans la première moitié du XXe siècle, correctement réalisé, même si, un peu tendu. Il a fait l'objet d'un nettoyage relativement récent et correctement réalisé. On remarque un beau réseau de craquelures, en coquille d'oeuf très typique du XVIIIe siècle, et parfaitement stables et ne gênant pas la lecture de l'oeuvre. On remarque une couture de toile verticale. A la lampe UV : On remarque des traces de vernis ancien réparti sur toute la surface. On note quelques restaurations réparties dans les fonds et une reprise le long de la couture verticale de toile entre l'ange et saint Grégoire. To the naked eye, the painting is in a very good overall condition. It has been recanvassed in the first half of the 20th century, which was well made even if a bit harsh. It has been recentlry cleaned in a nice way. We can see a network of cracks in the shape of an eggshell typical of the XVIIIth century and perfectly stable and not disturbing the general impression. We can see a vertical sewing. Under the UV light : We can see some remains of an old green varnish all over. We can see some restorations in the background and a restoration along the stitch between the angel and saint gregory.
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En mars 1777, la reine de France Marie Leszczynska commanda le décor de quatre pendentifs pour l’église du couvent de la Reine, actuel lycée Hoche de Versailles, représentant les quatre pères canoniques de l’Église catholique. Quatre ans plus tard, Lagrenée exposait ses quatre esquisses au Salon, dont la nôtre représentant saint Grégoire, sur son trône papal, écoutant les messages divins qu’il traduira dans ses textes. Dans notre modello, on constate les recherches du peintre, notamment par un repentir de la forme d’une colombe, situé au-dessus du doigt du pape, encore visible à l’œil nu, et laisse entrevoir l’ancienne position de la colombe située plus haut.

Nous remercions l'historien Joseph Assémat-Tessandier d'avoir confirmé l'attribution de cette peinture à Jean-Jacques Lagrenée après examen visuel.