Constant Montald

Sotheby's Londres, 19th Century Paintings including Spanish Painting and Symbolism & the Poetic Vision, 14 novembre 2007, lot 260

En 1886, Montald gagne le Prix de Rome, ce qui lui permet de passer trois ans en Italie et en Egypte.
Les travaux de Giotto l'impressionnent au point qu'il décide de devenir muraliste. Il se dirige vers la peinture figurative, alors qu'il avait débuté comme paysagiste. Puvis de Chavannes l'inspire énormément dans sa nouvelle voie et on peut l'observer dans notre tableau, notamment par l'absence de perspective et de modelé.

Pour Camille Lemmonier, critique d'art, les nus du peintre révèlent le mieux son talent "C'est un bel artiste en qui se dénature la notion de la vie immédiate et qui vit au royaume du mythe et de la fable, parmi les ombres. Cependant, avec grâce et abondance, il se voue à des images nobles, savantes et suggestives. Dans certaines figures nues, d'une cadence harmonieuse et parfaite, il révèle un sens soudain de la nature qui l'égale aux plus beaux maîtres" (C. Lemmonier, cité dans le Dictionnaire des peintres belges nés entre 1750 & 1875, P. & V. Berko, Bruxelles, 1981, p. 477).