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Renaudot, Théophraste
Estimate
800 - 1,000 EUR
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Description
- Renaudot, Théophraste
- La Présence des absens, ou Facile moyen de rendre présent au Médecin l’estat d’un malade absent. Paris, Au Bureau d’adresse, 1642.
- ink on paper and leather
Petit in-8 (159 x 94 mm). Demi-veau fauve à petits coins de vélin vert, titre doré en long sur une pièce de basane noire, tranches rouges (Reliure du début du XIXe siècle).
Charnières fendillées.
Le premier traité français sur le diagnostic à distance.
Première édition, ornée de 3 figures à pleine page destinées à assister le malade dans la description de ses symptômes. Le texte offre toute une panoplie de possibles états pathologiques, et offre le vocabulaire descriptif et médical nécessaires.
Le rôle de Renaudot auprès des pauvres fut immense, et est bien moins connu que son oeuvre de journaliste. Après des études de chirurgie à Paris, et un voyage en Italie pour y étudier le fonctionnement des monts-de-piété, Renaudot s’inscrit à la faculté de Montpellier. Par l’intermédiaire du père Joseph, lui aussi de Loudon, Renaudot rencontre Richelieu, et lui expose ses idées pour lutter contre la pauvreté. Il publie son Traité des pauvres en 1610. Deux ans plus tard, il est nommé médecin "ayant la charge des pauvres". En 1617, il crée un bureau de renseignements gratuits auprès duquel les pauvres peuvent rechercher du travail et devient commissaire des pauvres du royaume. Après la décennie 1630-1640 consacrée principalement à sa Gazette, Renaudot crée en 1640 les consultations et visites gratuites pour les pauvres, se faisant aider par quinze médecins. En faveur des thérapeutiques « chimiques », laudanum, antimoine et quinine, proche en cela des positions de Paracelse, il entre en conflit avec la Faculté de médecine. Louis XIII intervient par décret en sa faveur. C’est alors qu’il rédige La Présence des absens (1642), dont le but est d’offrir la possibilité aux personnes isolées de décrire leurs symptômes au médecin. Renaudot obtient du roi l’année suivante la permission d’ériger dans le Faubourg Saint-Antoine une Hôtel des consultations charitables, où il offre consultations et remèdes gratuits. La faculté reprend cette initiative à son compte ; en 1643, l’année de la mort du roi, le prévôt de Paris interdit à Renaudot de pratiquer la médecine. Cet homme célèbre et méconnu, d’une exceptionnelle générosité, meurt en 1653.
Très rare.
De la bibliothèque Jean Blondelet.
Charnières fendillées.
Le premier traité français sur le diagnostic à distance.
Première édition, ornée de 3 figures à pleine page destinées à assister le malade dans la description de ses symptômes. Le texte offre toute une panoplie de possibles états pathologiques, et offre le vocabulaire descriptif et médical nécessaires.
Le rôle de Renaudot auprès des pauvres fut immense, et est bien moins connu que son oeuvre de journaliste. Après des études de chirurgie à Paris, et un voyage en Italie pour y étudier le fonctionnement des monts-de-piété, Renaudot s’inscrit à la faculté de Montpellier. Par l’intermédiaire du père Joseph, lui aussi de Loudon, Renaudot rencontre Richelieu, et lui expose ses idées pour lutter contre la pauvreté. Il publie son Traité des pauvres en 1610. Deux ans plus tard, il est nommé médecin "ayant la charge des pauvres". En 1617, il crée un bureau de renseignements gratuits auprès duquel les pauvres peuvent rechercher du travail et devient commissaire des pauvres du royaume. Après la décennie 1630-1640 consacrée principalement à sa Gazette, Renaudot crée en 1640 les consultations et visites gratuites pour les pauvres, se faisant aider par quinze médecins. En faveur des thérapeutiques « chimiques », laudanum, antimoine et quinine, proche en cela des positions de Paracelse, il entre en conflit avec la Faculté de médecine. Louis XIII intervient par décret en sa faveur. C’est alors qu’il rédige La Présence des absens (1642), dont le but est d’offrir la possibilité aux personnes isolées de décrire leurs symptômes au médecin. Renaudot obtient du roi l’année suivante la permission d’ériger dans le Faubourg Saint-Antoine une Hôtel des consultations charitables, où il offre consultations et remèdes gratuits. La faculté reprend cette initiative à son compte ; en 1643, l’année de la mort du roi, le prévôt de Paris interdit à Renaudot de pratiquer la médecine. Cet homme célèbre et méconnu, d’une exceptionnelle générosité, meurt en 1653.
Très rare.
De la bibliothèque Jean Blondelet.
Condition
Charnières fendillées.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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