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CHARLES BURNS (NÉ EN 1955) Black Hole - Issue 3 Who's Chris? Couverture originale
Estimate
22,000 - 25,000 EUR
bidding is closed
Description
- CHARLES BURNS
- Black Hole - Issue 3 Who's Chris? Couverture originale
- Encre de Chine sur papier
Lettrage original
- 35 x 53 cm
Kitchen Sink Press – 1996
Le must absolu pour les amateurs de l’art de Charles Burns : une couverture de Black Hole, oeuvre écrite et dessinée par l’auteur de 1995 à 2005. Charles Burns est l’un des rois de l’étrange. Il raconte en douze volumes comment une MST du nom de « la crève » atteint les jeunes de la banlieue de Seattle, les transformant en monstres. Il est aussi le maître d’un noir et blanc reconnaissable entre tous : entre larges aplats et fines hachures. Ce ver de terre géant et grimaçant surgi d’un cimetière à l’abandon est tout simplement fascinant. Burns lui donne une expression indéfinissable, entre le rictus de douleur et le sourire moqueur. Sous la lune balayée par les nuages, toute la scène luit d’une lumière étrange, parfaitement représentée à l’aide du « style » Burns. Un style qui emprunte au négatif argentique mais sans jamais complètement inverser le blanc et le noir. Avec une délicatesse et une patience infinies, Burns le travaille au pinceau, à l’aide de stries ou de hachures qui constituent sa véritable marque de fabrique. L’impression de chaos que dégage le cimetière est savamment travaillée, coiffée par un ciel en furie. Chaque élément, chaque millilitre d’encre est à sa place.
Le must absolu pour les amateurs de l’art de Charles Burns : une couverture de Black Hole, oeuvre écrite et dessinée par l’auteur de 1995 à 2005. Charles Burns est l’un des rois de l’étrange. Il raconte en douze volumes comment une MST du nom de « la crève » atteint les jeunes de la banlieue de Seattle, les transformant en monstres. Il est aussi le maître d’un noir et blanc reconnaissable entre tous : entre larges aplats et fines hachures. Ce ver de terre géant et grimaçant surgi d’un cimetière à l’abandon est tout simplement fascinant. Burns lui donne une expression indéfinissable, entre le rictus de douleur et le sourire moqueur. Sous la lune balayée par les nuages, toute la scène luit d’une lumière étrange, parfaitement représentée à l’aide du « style » Burns. Un style qui emprunte au négatif argentique mais sans jamais complètement inverser le blanc et le noir. Avec une délicatesse et une patience infinies, Burns le travaille au pinceau, à l’aide de stries ou de hachures qui constituent sa véritable marque de fabrique. L’impression de chaos que dégage le cimetière est savamment travaillée, coiffée par un ciel en furie. Chaque élément, chaque millilitre d’encre est à sa place.