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André Franquin 1924-1997 Spirou et Fantasio Spirou et Les Petits Formats Planche 11
Estimate
75,000 - 80,000 EUR
bidding is closed
Description
- André Franquin
- Spirou et Fantasio Spirou et Les Petits Formats Planche 11
- Encre de Chine et crayon bleu sur papier
- 40,5 X 32 cm
Dupuis - 1964
Un concentré de vie dans une planche aux enjeux stratégiques ! Cette page a d’abord été publiée dans Le Parisien Libéré puis, quatre ans plus tard, dans Spirou. Elle est issue de l’âge d’or de Spirou et Fantasio. À cette époque, les éditions Dupuis tentent d’exporter leurs héros en France. Dans un premier temps, l’idée est de se servir d’un très grand journal, Le Parisien libéré, et d’y proposer des aventures inédites de Spirou et Fantasio, indépendantes de celles qui paraissent dans le journal. Franquin accepte de relever le défi. Cette aventure-ci, Les Petits Formats, se déroule intégralement à Champignac et fait écho au succès incroyable des personnages de BD en latex à la fin des années cinquante. Le héros s’y trouve en compagnie du mythique Marsupilami, animal fascinant que Franquin se plaisait à dessiner «au naturel» dans son mélange de candeur, d’animalité sauvage et d’espièglerie. Il faut l’observer tant lorsqu’il s’interroge dans la première case, une tête réduite dans la main, que dans sa course aux côtés de Spirou ou encore dans les deux dernières cases. Franquin soigne les décors sans en faire trop. Assisté par Roba, il veut avant tout que l’oeil suive l’action et que la vie soit préservée. Utilisant une grammaire qu’il a créée, il recourt aux ombres, joue avec les pierres apparentes, esquisse les façades en arrière-plan. Tout est animé, même les roses à l’avant-plan au début de la deuxième demi-page. Purement exceptionnel !
Un concentré de vie dans une planche aux enjeux stratégiques ! Cette page a d’abord été publiée dans Le Parisien Libéré puis, quatre ans plus tard, dans Spirou. Elle est issue de l’âge d’or de Spirou et Fantasio. À cette époque, les éditions Dupuis tentent d’exporter leurs héros en France. Dans un premier temps, l’idée est de se servir d’un très grand journal, Le Parisien libéré, et d’y proposer des aventures inédites de Spirou et Fantasio, indépendantes de celles qui paraissent dans le journal. Franquin accepte de relever le défi. Cette aventure-ci, Les Petits Formats, se déroule intégralement à Champignac et fait écho au succès incroyable des personnages de BD en latex à la fin des années cinquante. Le héros s’y trouve en compagnie du mythique Marsupilami, animal fascinant que Franquin se plaisait à dessiner «au naturel» dans son mélange de candeur, d’animalité sauvage et d’espièglerie. Il faut l’observer tant lorsqu’il s’interroge dans la première case, une tête réduite dans la main, que dans sa course aux côtés de Spirou ou encore dans les deux dernières cases. Franquin soigne les décors sans en faire trop. Assisté par Roba, il veut avant tout que l’oeil suive l’action et que la vie soit préservée. Utilisant une grammaire qu’il a créée, il recourt aux ombres, joue avec les pierres apparentes, esquisse les façades en arrière-plan. Tout est animé, même les roses à l’avant-plan au début de la deuxième demi-page. Purement exceptionnel !