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DAVID B. (NÉ EN 1959) L'Ascension du Haut Mal - Tome 5 Planche 16
Estimate
4,500 - 5,500 EUR
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Description
- DAVID B.
- L'Ascension du Haut Mal - Tome 5 Planche 16
- Encre de Chine sur papier
- 32,5 x 49,5 cm
L'Association - 2000
Plongée dans un imaginaire unique et un noir et blanc majestueux. Oeuvre majeure de la bande dessinée, sommet de l’autobiographie, L’Ascension du Haut-Mal a révélé les clés de l’univers de David B. Très peu de planches de ce chef d’oeuvre se trouvent sur le marché! David B. y a travaillé durant six ans et l’a publié à L’Association de 1998 à 2003. L’auteur y raconte une enfance et une adolescence dans une famille marquée par la maladie, son frère étant atteint d’épilepsie. C’est pour fuir cette réalité qu’il se réfugie dans le dessin et la lecture. Cette planche est donc parfaitement emblématique de l’univers développé dans L’Ascension du Haut-Mal. On y voit une très grande scène de guerre antique, reflet des lectures et de l’imaginaire que s’est construit l’auteur et qu’il a prolongé par le dessin. Au milieu des guerriers, la figure du frère, avec ses lunettes et sa moustache, semble se débattre contre les assaillants. Dans la dernière bande, David B se représente en compagnie de personnages improbables eux aussi convoqués dans son imaginaire. Il évite ainsi les pièges convenus d’une autobiographie dessinée et relance sans cesse les limites de la narration graphique. Son noir et blanc, dominé par les aplats d’encre de Chine, est d’une grand puissance et d’une inventivité constante.
Plongée dans un imaginaire unique et un noir et blanc majestueux. Oeuvre majeure de la bande dessinée, sommet de l’autobiographie, L’Ascension du Haut-Mal a révélé les clés de l’univers de David B. Très peu de planches de ce chef d’oeuvre se trouvent sur le marché! David B. y a travaillé durant six ans et l’a publié à L’Association de 1998 à 2003. L’auteur y raconte une enfance et une adolescence dans une famille marquée par la maladie, son frère étant atteint d’épilepsie. C’est pour fuir cette réalité qu’il se réfugie dans le dessin et la lecture. Cette planche est donc parfaitement emblématique de l’univers développé dans L’Ascension du Haut-Mal. On y voit une très grande scène de guerre antique, reflet des lectures et de l’imaginaire que s’est construit l’auteur et qu’il a prolongé par le dessin. Au milieu des guerriers, la figure du frère, avec ses lunettes et sa moustache, semble se débattre contre les assaillants. Dans la dernière bande, David B se représente en compagnie de personnages improbables eux aussi convoqués dans son imaginaire. Il évite ainsi les pièges convenus d’une autobiographie dessinée et relance sans cesse les limites de la narration graphique. Son noir et blanc, dominé par les aplats d’encre de Chine, est d’une grand puissance et d’une inventivité constante.