Jules Bastien Lepage

Resté chez les descendants du modèle

Salon, Paris 1882, n°126 ;
Exposition des oeuvres de Jules Bastien-Lepage, Ecole nationale des Beaux-Arts, Paris, 1885, n°142 ;
Hommage à Jules Bastien-Lepage, Musée de la Princerie, Montmédy, Musée de la Citadelle, Verdun, 1984, n°31, reproduit

"Expositions", L'Art, t. XXIV, 1881, p.263-264 ;
La Paix, 11 juin, 1881 ;
Courrier de l'Art, 15 juin 1881 ;
Ernest Hoschédé, Impression de mon voyage au Salon de 1882, Paris, p. 11 ;
Camées artistiques, 11 juin, 1882 ;
Progrès de Nantes, 29 juin, 1882 ;
Jean Meriem, Tableaux et Statues - Salon de 1882, Paris, p. 131-132 ;
J. Asconévy, La Renommée, 25 juin 1882 ;
Paul Leroi, "Salon de 1882", L'Art, t. XXX, p. 136 ;
Théodore Véron, Dictionnaire Véron, ou, Organe de l'Institut universel des sciences, des lettres et des arts du XIXe siècle, 5 juillet 1882 ;
L'Echo des villes d'Eau, 11 mai 1882 ;
Le Courrier International, 12 avril 1883 ;
Le National, 16 avril 1884 ;
André Theuriet, Jules Bastien-Lepage. L'homme et l'artiste, Paris, 1885 ;
L. de Fourcaud, "Artistes contemporains. Jules Bastien-Lepage", Gazette des Beaux-Arts, 1885, p. 267 ;
Ulrich Thieme et Félix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenten Künstler... t. III, 1909, p. 25-26 ;
Léon Gerbe, "La peinture française. Les rustiques Bastien-Lepage, Jules Breton, Léon Lhermitte", Le Peuple, 14 avril 1937, p. 4 ;
Marie-Madeleine Aubrun, Jules Bastien-Lepage 1848 - 1884, Nantes, 1985, p. 220, n°343, reproduit p. 221 ;
Dominique Lobstein, Jules Bastien-Lepage (1848-1884), Musée d'Orsay, Paris, 6 mars - 13 mai 2007 ; Centre national de la Paix, Verdun, 14 juin - 16 septembre 2007, p. 38 et p. 176.

The canvas is unlined There is a very thin light scratch near the center of the upper edge (visible in the catalogue illustration) and some minor frame rubbing UV light reveals residual traces of varnish and some scattered minor retouching, notably in the background just above the right arm of the chair and some strengthening to five letters of the signature. The painting is otherwise in good condition and ready to hang Presented in a substantial gilt frame
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« Il est difficile de pousser plus loin l’étude physiologique et psychologique de la nature. Ce don, M. Bastien-Lepage le possède complètement car, lorsqu’on a remarqué un instant Mme W…, son regard vous suit et son expression reste gravée dans votre mémoire.» écrivait du peintre et de son modèle Théodore Véron dans son dictionnaire artistique (op.cit., 1882)
Ce portrait de Bastien-Lepage offre une vision saisissante et réaliste de l’âge. On reconnait dans l’expression altière d’une femme de la haute société les influences des peintres Flandrin et Fantin-Latour que Lepage tenait pour modèle.
Le visage de Madame Waskiewicz comptait en effet, dans le paysage artistique parisien. Descendante de Jacques Morris qui avait fondé la manufacture royale de Rouen en 1752, elle aurait prêté ses traits au sculpteur Cortot pour figurer, en 1836,  l’Allégorie de la ville de Rouen, toujours en place dans la fontaine de la place de la Concorde. Bien des années plus tard, et bien loin de montrer à nouveau une quelconque allégorie du développement, il ne restait à Lepage qu’à rendre hommage à ce visage autrefois admiré.