Lot 45
  • 45

Atelier de Pierre Gobert

Estimate
20,000 - 30,000 EUR
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Description

  • Atelier de Pierre Gobert
  • Portrait présumé de Mademoiselle de Blois et Mademoiselle de Nantes avec un chien
  • Huile sur toile
  • 209 x 143 cm ; 82 1/4 by 56 1/4 in

Condition

A l'œil nu : Le tableau se présente dans un état de conservation très satisfaisant. Il a fait l'objet d'un rentoilage ancien, très probablement dans la première moitié du XXe siècle, très correctement réalisé. On remarque une couture de toile verticale intervenant sur toute la hauteur à 23 cm. du bord gauche. Quelques usures dans le corset du vêtement blanc du personnage à droite. A la lampe U. V. : Le tableau apparaît sous un vernis vert uniforme. On remarque une fine restauration le long de la couture de toile déjà signalée, quelques petites reprises sur le visage du personnage à droite ainsi que quelques reprises dans sa robe blanche. Quelques petites reprises très ponctuelles dans le ciel. Le rapport de condition a été réalisé le 20 août 2016 en l'hôtel particulier rue de Varenne de M. de Balkany, dans ces conditions le tableau n'a pas pu être décroché. Ce lot fera l'objet d'un transport préalablement aux expositions et à la vente. To the naked eye: The painting appears in good condition. It has been correctly relined, probably in the first half of the 20th century. We notice a vertical canvas' seam mark, all along the height, from 23 cm. from the left edge. Few wears on the white corset worn by woman on the right. Under U.V. light: We can notice a uniform green varnish. We notice a thin restoration along the canvas' seam mark, and some repaints on the face of the woman on the right and also on her white dress. Few small repaints in the sky. Please note that this condition report was made on August 20th 2016 inside Robert de Balkany's hôtel rue de Varenne and that the painting was not hang off the wall. This lot will be shipped to Sotheby's galleries before the exhibit and the sale.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."

Catalogue Note

Notre tableau est vraisemblablement le double portrait de la seconde Mademoiselle de Blois  et de Mademoiselle de Nantes, filles légitimées de Louis XIV et de la marquise de Montespan.

Louise-Françoise de Bourbon, dite Mademoiselle de Nantes (1673-1743), duchesse de Bourbon puis princesse de Condé, avait été légitimée par le Parlement l’année de sa naissance. Elevée par Madame de Maintenon, on la maria en 1685 au duc de Bourbon, petit-fils du Grand Condé.
Françoise-Marie de Bourbon dite la seconde Mademoiselle de Blois (1677-1749), n’a été légitimée qu’en 1681. Louis XIV s’était en effet séparé de la marquise de Montespan sous la pression de la cour en 1675, avant de renouer. Françoise-Marie ainsi que son frère le comte de Toulouse étaient donc considérés comme les fruits d’un parjure. De ce fait, Madame de Maintenon refusa de les élever avec les autres enfants nés de cette liaison. En 1692, Françoise-Marie épousa Philippe d’Orléans, futur Régent.

Pour la Cour le mariage des « bâtardes » avec des princes de sang était un scandale. Les deux sœurs entretenaient depuis toujours des rapports détestables, minés par la jalousie. Les choses s’envenimèrent encore davantage lorsque le duc de Berry, petit fils de Louis XIV, épousa en 1710 la fille de Françoise-Marie d’Orléans. Louise-Françoise de Condé avait convoité le même parti pour sa propre fille.