- 95
Broodthaers, Marcel
Estimate
4,000 - 5,000 EUR
Log in to view results
bidding is closed
Description
- Marcel Broodthaers
- Moi aussi, je me suis demandé si je ne pouvais pas vendre quelque chose et réussir dans la vie. [1964.]
- ink on paper
4 p. in-8 (250 x 170 mm), un bifeuillet de papier glacé imprimé recto-verso tiré d’un magazine féminin.
Célèbre carton d’invitation de sa première exposition, en avril 1964, à la Galerie Saint-Laurent à Bruxelles.
Chaque exemplaire est unique, puisqu'imprimé à l'encre rouge ou noire sur une feuille différente d'un magazine de mode, dans une mise en page de Corneille Hannoset.
Cette invitation très graphique accompagne l’entrée de l’artiste sur la scène artistique. La mise en page comme le ton du texte sont très novateurs. Le sujet du texte -- le commerce de l’art, les débuts d’une carrière artistique -- est l’un des thèmes majeurs de Broodthaers.
"Moi aussi je me suis demandé si je ne pouvais pas vendre quelque chose et réussir dans la vie. Cela fait un moment déjà que je ne suis bon à rien. Je suis âgé de quarante ans… L’idée enfin d’inventer quelque chose d’insincère me traversa l’esprit et je me mis aussitôt au travail. Au bout de trois mois, je montrai ma production à Ph. Edouard Toussaint le propriétaire de la Galerie Saint-Laurent. Mais c’est de l’art, dit-il, et j’exposerais volontiers tout ça. D’accord, lui répondis-je. Si je vends quelque chose il prendra 30 %, Ce sont paraît-il des conditions normales, certaines galeries prenant 75 %."
Références : Marcel Broodthaers, Galerie du Jeu de Paume, 1991, p. 56-67. -- Marcel Broodthaers, Livre d’images, édité par Marie-Puck Broodthaers, textes de W. Dickhoff et B. Marcadé, 2013, p. 42-43.
Célèbre carton d’invitation de sa première exposition, en avril 1964, à la Galerie Saint-Laurent à Bruxelles.
Chaque exemplaire est unique, puisqu'imprimé à l'encre rouge ou noire sur une feuille différente d'un magazine de mode, dans une mise en page de Corneille Hannoset.
Cette invitation très graphique accompagne l’entrée de l’artiste sur la scène artistique. La mise en page comme le ton du texte sont très novateurs. Le sujet du texte -- le commerce de l’art, les débuts d’une carrière artistique -- est l’un des thèmes majeurs de Broodthaers.
"Moi aussi je me suis demandé si je ne pouvais pas vendre quelque chose et réussir dans la vie. Cela fait un moment déjà que je ne suis bon à rien. Je suis âgé de quarante ans… L’idée enfin d’inventer quelque chose d’insincère me traversa l’esprit et je me mis aussitôt au travail. Au bout de trois mois, je montrai ma production à Ph. Edouard Toussaint le propriétaire de la Galerie Saint-Laurent. Mais c’est de l’art, dit-il, et j’exposerais volontiers tout ça. D’accord, lui répondis-je. Si je vends quelque chose il prendra 30 %, Ce sont paraît-il des conditions normales, certaines galeries prenant 75 %."
Références : Marcel Broodthaers, Galerie du Jeu de Paume, 1991, p. 56-67. -- Marcel Broodthaers, Livre d’images, édité par Marie-Puck Broodthaers, textes de W. Dickhoff et B. Marcadé, 2013, p. 42-43.