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Euler, Leonhard
Estimate
5,000 - 8,000 EUR
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Description
- Euler, Leonhard
- Mechanica sive Motus Scientia Analytice exposita. Petropoli (Saint-Petersbourg), ex Typographia Academiae Scientiarum, 1736.
- ink, paper and leather
2 volumes grand in-4 (250 x 194 mm). Veau fauve marbré, filets sur les coupes, dos orné de filets et fleurons dorés, pièces rouges, tranches rouges (Reliure de l’époque).
Rares rousseurs pâles. Deux petits manques anciens aux coiffes supérieures.
Collation : I. (16), 480 p, 14 pl. - II. (8), 500 p, 18 pl. Au total, 32 planches gravées sur cuivre. Nombreuses erreurs de pagination, mais l'exemplaire est bien complet.
Première édition du grand traité de mécanique analytique d’Euler (1707-1783), imprimée à Saint-Pétersbourg, où il a pris la suite de Bernoulli à la tête du département des mathématiques de l’Académie des Sciences. Euler y donne la description analytique des mathématiques gouvernant le mouvement. Il y développe à la fois les techniques d’analyse et leurs applications aux problèmes de la mécanique.
Premier ouvrage d’analyse appliquée à la mécanique, les Mechanica marquent l’adoption du calculus au détriment de l’analyse géométrique de Newton et de ses disciples. On y trouve la première apparition imprimée du symbole π, indépendamment de Jones.
Euler y aborde également la fameuse question des sept ponts de Königsberg, posant le problème de savoir s’il est possible de parcourir la ville en empruntant chacun des sept ponts une fois seulement. La réponse est « non », et le problème est connu pour être à l'origine de la théorie des graphes.
Précieux exemplaire de Gaston Riche de Prony (1755-1839), ingénieur et mathématicien, grand savant des institutions et écoles créées durant l’ère napoléonienne : membre de la Société Philomatique durant la Révolution (avec Lavoisier, Vicq d’Azyr, Berthollet, Fourcroy, et Monge), membre de l’Institut (section Arts mécaniques avec Monge), et professeur d’analyse et de mécanique à l’Ecole polytechnique, il est nommé directeur des Ponts et Chaussées en 1805. En 1810 et 1811, il publie ses Leçons de mécanique analytique et son Sommaire des Leçons du cours de mécanique, résultats de ses conférences à l’École polytechnique. À la chute de l’Empire, sa renommée est internationale. En 1828, Charles X le nomme baron pour les services qu'il a rendus aux sciences et à l’instruction publique.
Son élégant ex-libris (cachet encré de Prony) a été frappé en pied des titres.
Exemplaire d'une grande fraîcheur.
P. Watson, 10, n° 48. -- Robert & Trent, Bibliotheca Mechanica, 1991, p. 103-104.
Rares rousseurs pâles. Deux petits manques anciens aux coiffes supérieures.
Collation : I. (16), 480 p, 14 pl. - II. (8), 500 p, 18 pl. Au total, 32 planches gravées sur cuivre. Nombreuses erreurs de pagination, mais l'exemplaire est bien complet.
Première édition du grand traité de mécanique analytique d’Euler (1707-1783), imprimée à Saint-Pétersbourg, où il a pris la suite de Bernoulli à la tête du département des mathématiques de l’Académie des Sciences. Euler y donne la description analytique des mathématiques gouvernant le mouvement. Il y développe à la fois les techniques d’analyse et leurs applications aux problèmes de la mécanique.
Premier ouvrage d’analyse appliquée à la mécanique, les Mechanica marquent l’adoption du calculus au détriment de l’analyse géométrique de Newton et de ses disciples. On y trouve la première apparition imprimée du symbole π, indépendamment de Jones.
Euler y aborde également la fameuse question des sept ponts de Königsberg, posant le problème de savoir s’il est possible de parcourir la ville en empruntant chacun des sept ponts une fois seulement. La réponse est « non », et le problème est connu pour être à l'origine de la théorie des graphes.
Précieux exemplaire de Gaston Riche de Prony (1755-1839), ingénieur et mathématicien, grand savant des institutions et écoles créées durant l’ère napoléonienne : membre de la Société Philomatique durant la Révolution (avec Lavoisier, Vicq d’Azyr, Berthollet, Fourcroy, et Monge), membre de l’Institut (section Arts mécaniques avec Monge), et professeur d’analyse et de mécanique à l’Ecole polytechnique, il est nommé directeur des Ponts et Chaussées en 1805. En 1810 et 1811, il publie ses Leçons de mécanique analytique et son Sommaire des Leçons du cours de mécanique, résultats de ses conférences à l’École polytechnique. À la chute de l’Empire, sa renommée est internationale. En 1828, Charles X le nomme baron pour les services qu'il a rendus aux sciences et à l’instruction publique.
Son élégant ex-libris (cachet encré de Prony) a été frappé en pied des titres.
Exemplaire d'une grande fraîcheur.
P. Watson, 10, n° 48. -- Robert & Trent, Bibliotheca Mechanica, 1991, p. 103-104.