Malraux, André

79 pages in-4 ou in-8 (270 x 210 mm à 110 x 210 mm), dont 24 entièrement autographes, à l’encre bleue ou noire, nombreuses corrections et quelques annotations au crayon.

Important manuscrit de travail, découpé et remonté par l’auteur, des chapitres II et III de la première partie et du chapitre I de la deuxième partie.



Sous une chemise titrée et signée : "Manuscrit de travail (états successifs) de deux chapitres des "Noyers de l’Altenburg". Paris, mai 1946. And. Malraux", avec un feuillet de papier fort portant le titre de l’édition suisse de 1943 : La Lutte avec l’ange et le titre d’un premier chapitre : Virginité.
L'ensemble, composé de feuillets autographes mêlés à des passages dactylographiés, présente trois versions du chapitre II de la première partie (dont deux quasiment complètes), une version du chapitre III et le chapitre I de la deuxième partie. Tous ces feuillets offrent de nombreuses variantes, un arrangement très différent du choix définitif, des biffures et des corrections, et parfois des propositions pour des modifications éventuelles.



De Saint-Chamant, en 1942, Malraux avait fait passer en Suisse le manuscrit de ce qui devait être le premier volume d’une trilogie, La Lutte avec l'ange, à laquelle il travailla au début des années d’occupation et dont le second volume, s'il a été écrit, n'a jamais été publié. Édité par les Éditions du Haut Pays à Lausanne, le récit corrigé et remanié fut repris par Gallimard en 1948 sous le titre des Noyers d’Altenburg. Malraux affirmera par la suite que le manuscrit du second volume aurait été saisi par les Allemands, justifiant ainsi l’abandon de cet ambitieux projet romanesque.



Dernière œuvre de fiction publiée par Malraux.