Flandres, probablement Anvers, vers 1696, entourage d'Artus Quellin le Jeune (1625-1700) Ange agenouillé

Collection privée européenne

M. Lefftz, Sculpture en Belgique, 1000-1800, Bruxelles, 2001, p.70-71,et p.158-159, n° 78-80.

Le type physique de cet ange et le traitement des draperies s'inscrit tout à fait dans le style des oeuvres du sculpteur anversois Artus Quellin le Jeune. Son visage aux traits délicats rappelle notamment ceux des figures en chêne, grandeur nature, du confessional de la cathédrale Saint-Paul, à Anvers, réalisé vers 1700. Formé à Anvers dans l'atélier de son cousin du même nom, Artus I Quellin devient maître de la guilde Saint Luc en 1650-51. Après un voyage en Italie, à Rome, Florence et Turin, il retourne dans sa ville natale pour inaugurer le style du baroque tardif vers une forme plus dramatique et expressive. Ses oeuvres se distinguent par des corps allongés et des draperies vibrantes et fluides aux plis profonds, modelés en relief, accentuant le mouvement du corps.