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Crucifix, Kongo, République Démocratique du Congo
描述
- Kongo
- Crucifix
- wood and metal
- haut. 54 cm
- 21 1/4 in
來源
Collection Hélène et Henri Kamer, Paris
Collection privée, Paris, acquis en 1975
Au dos figure une petite étiquette avec un cachet de cire : "Collection Rob. L. Wannijn, n° 500 1/6". Et petite étiquette "500 1/6".
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拍品資料及來源
Ce crucifix nkangi kiditu se distingue comme l'un des plus remarquables de la catégorie composée "d'une croix latine en bois et d'un christ en métal" (Volper, Ora pro Nobis. Etude sur les crucifix bakongo, 2011, p. 41-56). Fidèle à l'interprétation du thème par les artistes Kongo, le Christ ne porte pas de stigmate et il est accompagné d'un orant. Il se distingue par la dimension de la croix parée d'embouts en bronze, la très rare représentation du nimbe rayonnant, la remarquable finesse de la fonte, et la prodigieuse expression corporelle du thème de l'abandon. Son style et la qualité de la fonte permettent de le dater du XVIIe-XVIIIe siècles, d'après les récentes études de Julien Volper pour l'exposition Du Jourdain au Congo : Art et christianisme en Afrique centrale qui ouvrira fin 2016 au musée du quai Branly.
L'histoire de la diffusion des crucifix Kongo est liée à la christianisation du Royaume de Kongo, dès la fin du XVe siècle. Selon Julien Volper (idem), hormis les usages chrétiens, cynégétiques et "fétichistes" qu'ils ont pu parfois revêtir, leur interprétation se situe fondamentalement dans le domaine de l'expression symbolique du pouvoir. Utilisés lors de rituels - notamment l'intronisation du roi - et de jugements, l'iconographie de ces puissants regalia évoquerait à la fois l'autorité du chef et la déférence de ses sujets.