Charles-Léopold Grevenbroek

To the naked eye: The paintings are in a beautiful condition. They have been painted on straight coppers, reinforced at the back by a wooden structure. We cannot notice any lack of paint and the matter is very well preserved. We can point out light wears on some figures and horses in the foreground. The two coppers have been correctly cleaned a few years ago. Under UV light: The paintings appear under a green uniform varnish. For View of the Seine from the Pont Neuf, we can notice the mark of an old frame that must cover it more and that has discoloured the varnish. For the View of Paris with the Saint Louis Hospital, we can notice some light restorations on the sky and on the edges.
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Charles-Léopold Grevenbroeck fut reçu académicien en 1732. Flamand d’origine, il interrogea longtemps les historiens par les différents prénoms qu’il emprunta pour s’intégrer dans ses pays d’adoption. Tantôt Orazio Grevenbroeck , Carl ou Charles-Léopold, il se distingua particulièrement par ses minutieuses vues topographiques aux dessins subtils, à la lumière volontiers déclinante, apaisante ; enfin, par ces belles et précises manières dont il avait hérité de sa contrée de naissance.

Son œuvre majeure, et qui l’occupa trois ans et demie durant, consistait en une commande de 1738 du surintendant des bâtiments de France (Philibert Orry à l’époque) portant sur quatre vues de Paris. Avec une rigueur quasi scientifique, Grevenbroeck exécuta de nombreux repérages, dessins préparatoires et d’observation pour remettre au surintendant une vue des Champs Elysées, une vue du quai de la Tournelle, une vue au-dessus du Port-Royal, et une vue depuis les hauteurs de Belleville (B. de Montgolfier, Le Musée Carnavalet, l’histoire de Paris illustrée, Paris, Albin Michel, 1986, pp. 56-57).
Ses impressionnantes vues sont aujourd’hui conservées, pour deux d’entre elles, au musée Carnavalet à Paris (la vue depuis les hauteurs de Belleville et celle au-dessus du Port-Royal).

Nos vues sur cuivre ont été longtemps confondues avec cette commande royale tant elles témoignent d’une extrême minutie et d’un degré de détail présageant un important mécène. De dimensions plus petites que celles de Carnavalet et sur cuivre au lieu d’être sur toile, elles révèlent ainsi l’art d’un Flamand, voué aux études urbaines.