- 86
Théodore Chassériau
估價
10,000 - 15,000 EUR
招標截止
描述
- Théodore Chassériau
- Médée furieuse, d'après Eugène Delacroix
- Huile sur papier marouflé sur toile
- 34,2 x 24 cm ; 13 1/2 by 10 in
來源
Vente Cheramy, 14 avril 1913, n°405, probablement acquis à cette vente par la famille du propriétaire actuel
出版
J.Meier-Grafe, Die Sammlung Cheramy, 1905 ;
Marc Sandoz, Théodore Chassériau, catalogue raisonné des peintures et estampes, Paris, 1974, p.218, n°106 ;
Marc Sandoz, Cahiers Théodore Chassériau, Paris,1982, Vol.I, p.12 fig. 8 ;
Lee Johnson, The paintings of Eugène Delacroix, 1832 - 1863, Oxford, 1986, vol.III, p.79, cité sous le numéro 261
Marc Sandoz, Théodore Chassériau, catalogue raisonné des peintures et estampes, Paris, 1974, p.218, n°106 ;
Marc Sandoz, Cahiers Théodore Chassériau, Paris,1982, Vol.I, p.12 fig. 8 ;
Lee Johnson, The paintings of Eugène Delacroix, 1832 - 1863, Oxford, 1986, vol.III, p.79, cité sous le numéro 261
拍品資料及來源
La composition est celle de la Médée furieuse de Delacroix, tableau présenté au Salon de 1838 (conservé au Musée de Lille) et qui eut un grand succès auprès du public.
Le sujet décrit un des événements tragiques de la vie de Médée, épouse de Jason qu'elle avait aidé à s’emparer de la Toison d'or et dont elle avait eu deux fils. Lorsque Jason la répudia pour Créüse, la fille du roi de Corinthe, elle se vengea en égorgeant les deux enfants.
Il est probable que Chassériau a été influencé, comme Delacroix, par les nombreuses adaptations que le mythe de Médée à connues au théâtre au XIXe siècle.
Marc Sandoz date notre tableau des années 1846-1850, après le retour d'Algérie de Chassériau en 1846. C'est l'époque où l'artiste ressent le besoin d'un language plastique plus libre que celui qu'il a appris d'Ingres, et où les tendances profondes de son tempérament recherchent des intonations plus propres à se rapprocher de la vie du sentiment (cf, Marc Sandoz, Cahiers Théodore Chassériau, Paris, 1982 , Vol.I, p.12)
Le sujet décrit un des événements tragiques de la vie de Médée, épouse de Jason qu'elle avait aidé à s’emparer de la Toison d'or et dont elle avait eu deux fils. Lorsque Jason la répudia pour Créüse, la fille du roi de Corinthe, elle se vengea en égorgeant les deux enfants.
Il est probable que Chassériau a été influencé, comme Delacroix, par les nombreuses adaptations que le mythe de Médée à connues au théâtre au XIXe siècle.
Marc Sandoz date notre tableau des années 1846-1850, après le retour d'Algérie de Chassériau en 1846. C'est l'époque où l'artiste ressent le besoin d'un language plastique plus libre que celui qu'il a appris d'Ingres, et où les tendances profondes de son tempérament recherchent des intonations plus propres à se rapprocher de la vie du sentiment (cf, Marc Sandoz, Cahiers Théodore Chassériau, Paris, 1982 , Vol.I, p.12)