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Cendrars, Blaise
Estimate
4,000 - 6,000 EUR
bidding is closed
Description
- Cendrars, Blaise
- L'Or. La Merveilleuse histoire du général Johann August Suter. Paris, Bernard Grasset, 1925.
- leather/ paper
In-12 (181 x 110 mm). Demi-maroquin fauve, plats de papier naturel estampé d'un motif en zigzag brun, tête dorée, couverture (Reliure de l'époque).
Quelques taches sur le dos.
Édition originale du premier roman de Cendrars.
Exemplaire de presse.
Exemplaire d'August Suter, descendant de Johann August Suter qui inspira ce roman, avec cet envoi autographe signé : "A August Suter voici le portrait de ton grand-oncle. Blaise Cendrars", à l'encre sur le premier feuillet blanc.
En août 1897, Cendrars (de son vrai nom Fred Sauser) et sa famille déménagent à Bâle. Au cours de l'année scolaire 1898-1899, il se lie d'amitié avec August Suter, comme lui âgé de douze ans. Cette même année, Cendrars fut renvoyé du lycée et il faudra attendre dix ans pour que le hasard réunisse une nouvelle fois les deux amis. Un matin de janvier 1911, Cendrars aperçoit son vieux camarade au Louvre en pleine contemplation d'un tableau de Constable La Vague. Suter est devenu sculpteur. Il exécutera d’ailleurs, cette même année, un buste du poète. Les retrouvailles sont évidentes. Ils ne se quittent plus. Cendrars lui présente Féla, sa compagne, et, lorsqu'il quitte Paris, lui écrit très souvent, de Saint Petersbourg, de New York ou d'ailleurs.
"Je n'ai jamais ressenti autant de sympathie pour un homme", dira-t-il à son propos (Miriam Cendrars, Blaise Cendrars, p. 221).
Un grand oncle ou grand père d’August Suter, Johann August Suter, millionnaire suisse, aventurier dont la ruée vers l'or sur ses terres de Californie lui fut fatale, inspirera à Cendrars le héros de L’Or. "Johann August Suter est mort à l'âge de 73 ans. Le Congrès ne s'est jamais prononcé. Ses descendants ne sont jamais intervenus, ont abandonné l'Affaire. Sa succession reste ouverte. Aujourd'hui 1925, et pour quelques années seulement, on peut encore intervenir, agir, revendiquer. Qui veut de l'or ? qui veut de l'or ?" (p. 269, dernière page du roman).
A propos de Suter, voir aussi lot 152.
Le motif du papier de la reliure s'inspire de celui des tissus d'Amérique centrale.
Quelques taches sur le dos.
Édition originale du premier roman de Cendrars.
Exemplaire de presse.
Exemplaire d'August Suter, descendant de Johann August Suter qui inspira ce roman, avec cet envoi autographe signé : "A August Suter voici le portrait de ton grand-oncle. Blaise Cendrars", à l'encre sur le premier feuillet blanc.
En août 1897, Cendrars (de son vrai nom Fred Sauser) et sa famille déménagent à Bâle. Au cours de l'année scolaire 1898-1899, il se lie d'amitié avec August Suter, comme lui âgé de douze ans. Cette même année, Cendrars fut renvoyé du lycée et il faudra attendre dix ans pour que le hasard réunisse une nouvelle fois les deux amis. Un matin de janvier 1911, Cendrars aperçoit son vieux camarade au Louvre en pleine contemplation d'un tableau de Constable La Vague. Suter est devenu sculpteur. Il exécutera d’ailleurs, cette même année, un buste du poète. Les retrouvailles sont évidentes. Ils ne se quittent plus. Cendrars lui présente Féla, sa compagne, et, lorsqu'il quitte Paris, lui écrit très souvent, de Saint Petersbourg, de New York ou d'ailleurs.
"Je n'ai jamais ressenti autant de sympathie pour un homme", dira-t-il à son propos (Miriam Cendrars, Blaise Cendrars, p. 221).
Un grand oncle ou grand père d’August Suter, Johann August Suter, millionnaire suisse, aventurier dont la ruée vers l'or sur ses terres de Californie lui fut fatale, inspirera à Cendrars le héros de L’Or. "Johann August Suter est mort à l'âge de 73 ans. Le Congrès ne s'est jamais prononcé. Ses descendants ne sont jamais intervenus, ont abandonné l'Affaire. Sa succession reste ouverte. Aujourd'hui 1925, et pour quelques années seulement, on peut encore intervenir, agir, revendiquer. Qui veut de l'or ? qui veut de l'or ?" (p. 269, dernière page du roman).
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Le motif du papier de la reliure s'inspire de celui des tissus d'Amérique centrale.
Condition
Quelques taches sur le dos.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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