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Eluard, Paul
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
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Description
- Eluard, Paul
- L'Âge de la Vie. Poème autographe signé. [Vers le 12 décembre 1945].
- PAPER
Poème autographe dédicacé à René Char.
3 f. in-4 (302 x 220 mm). Enveloppe à l'adresse de René Char, à l'Isle-sur-Sorgue et cachet postal du 12 décembre 1945. Papier vergé, en-tête d'un décorateur au verso. Signé "Paul Eluard".
Dans une lettre datée du 11 décembre 1945, Eluard adresse ce poème à Char en l’accompagnant de ces mots : “Je t’écris de mon lit. Nous sommes Nusch et moi, blottis contre des bougies. Nusch coud, moi j’ai teminé ce poème, -dis-moi ce que tu en penses- qui paraîtra probablement dans le n° de Noël de l’hebdomadaire illustré Noir et Blanc [...] J’espère que mon livre Poésie ininterrompue paraîtra chez Gallimard à la fin du mois. Le poème ci-joint y figurera….”
Un titre primitif, de la même encre que le reste du poème, est barré, et remplacé par "L'Âge de la vie", écrit d'une autre encre, tout comme la dédicace "A René Char" réécrite ensuite.
Références : P. Eluard, Oeuvres complètes, Pléiade, II, p. 57-60 ; les éditeurs précisent : "René Char possède un manuscrit de ce poème", p. 1050 ; voir la critique de Jean Maquet p. 1047.
3 f. in-4 (302 x 220 mm). Enveloppe à l'adresse de René Char, à l'Isle-sur-Sorgue et cachet postal du 12 décembre 1945. Papier vergé, en-tête d'un décorateur au verso. Signé "Paul Eluard".
Dans une lettre datée du 11 décembre 1945, Eluard adresse ce poème à Char en l’accompagnant de ces mots : “Je t’écris de mon lit. Nous sommes Nusch et moi, blottis contre des bougies. Nusch coud, moi j’ai teminé ce poème, -dis-moi ce que tu en penses- qui paraîtra probablement dans le n° de Noël de l’hebdomadaire illustré Noir et Blanc [...] J’espère que mon livre Poésie ininterrompue paraîtra chez Gallimard à la fin du mois. Le poème ci-joint y figurera….”
Un titre primitif, de la même encre que le reste du poème, est barré, et remplacé par "L'Âge de la vie", écrit d'une autre encre, tout comme la dédicace "A René Char" réécrite ensuite.
Références : P. Eluard, Oeuvres complètes, Pléiade, II, p. 57-60 ; les éditeurs précisent : "René Char possède un manuscrit de ce poème", p. 1050 ; voir la critique de Jean Maquet p. 1047.