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Mallarmé, Stéphane
Estimate
2,500 - 3,000 EUR
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Description
- Mallarmé, Stéphane
- Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Poème. Paris, Editions de la Nouvelle Revue française, 1914.
- paper
Bel exemplaire broché de l'édition originale en grand papier.
Grand in-4 (328 x 257 mm). Broché, sous sa couverture rempliée en papier Japon.
Edition originale.
Un des 90 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 41), seuls exemplaires après 10 exemplaires hors commerce sur pur chanvre des papeteries de Monval.
Après l'édition pré-originale de 1897 publiée dans Cosmopolis (voir lot 32), il fut question qu'Ambroise Vollard publiât chez Didot le poème sous forme de plaquette de très grand format, illustrée de quatre lithographies d'Odilon Redon, mais avec une autre présentation. Didot refusa d'imprimer une telle chose : "C'est un fou qui a écrit ça !" La mort de Mallarmé, en septembre 1898, mit fin à ces projets graphiques et éditoriaux jusqu'à ce qu'en 1913 Claudel en suggère à Gide une nouvelle publication par "La Nouvelle Revue française". Parue le 10 juillet 1914, cette édition, scrupuleusement contrôlée par Edmond Bonniot, est la première qui respecte l'imposition sur double page, avec pour seule concession l'utilisation du caractère Garamond.
Références : H. Vigne & P. Boudrot, Bibliographie des Editions de la Nouvelle Revue Française, n° 58.
Grand in-4 (328 x 257 mm). Broché, sous sa couverture rempliée en papier Japon.
Edition originale.
Un des 90 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 41), seuls exemplaires après 10 exemplaires hors commerce sur pur chanvre des papeteries de Monval.
Après l'édition pré-originale de 1897 publiée dans Cosmopolis (voir lot 32), il fut question qu'Ambroise Vollard publiât chez Didot le poème sous forme de plaquette de très grand format, illustrée de quatre lithographies d'Odilon Redon, mais avec une autre présentation. Didot refusa d'imprimer une telle chose : "C'est un fou qui a écrit ça !" La mort de Mallarmé, en septembre 1898, mit fin à ces projets graphiques et éditoriaux jusqu'à ce qu'en 1913 Claudel en suggère à Gide une nouvelle publication par "La Nouvelle Revue française". Parue le 10 juillet 1914, cette édition, scrupuleusement contrôlée par Edmond Bonniot, est la première qui respecte l'imposition sur double page, avec pour seule concession l'utilisation du caractère Garamond.
Références : H. Vigne & P. Boudrot, Bibliographie des Editions de la Nouvelle Revue Française, n° 58.