Masque, Peuple Kapriman, Rivières Korewori et Blackwater, Moyen Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée

Probablement Staatliches Museum für Völkerkunde, Munich 
Collection Ernst Heinrich, Stuttgart
Collection Hans et Suzanne Greub, Bâle
Sotheby's, Paris, "Divers amateurs  et collection Hans et Suzanne Greub", 8 juin 2007, n° 194
Collection Frum, Toronto

Bâle, Tribal Art Centre, Authority and Ornament: Art of the Sepik River, 31 janvier 1985 - 28 juin 1985 ( huit expositions à travers le monde jusqu'au 27 novembre 1988)

Greub, Authority and Ornament: Art of the Sepik River, 1985, p. 198, n° 120 (non reproduit)

Cet ancien masque didagur en vannerie, portant les traces de la pâte argileuse polychrome qui le recouvrait, constitue l'un des rares de ce corpus étroit à être encore conservé en mains privées (cf. Newton, 1967, n° 90, pour celui du Metropolitan Museum of Art ; et Kaeppler, Kaufmann et Newton, 1997, n° 867, pour celui conservé au musée du Vatican). Parmi les autres témoins répertoriés figure notamment celui - très comparable - de la collection André Breton (Calmels-Cohen, André Breton, 17 avril 2003, n° 6125), photographié en 1928 dans son premier atelier de la rue Fontaine. 

Dansés par paire (être-esprit masculin et féminin), les masques d'initiation didagur révèlent la superbe maîtrise de l'art de la vannerie des Kapriman, vivant entre les rivières Blackwater et Korewori et dont les œuvres, obtenues par échanges, ont été également trouvées chez les Abelam, Iatmul et Yimam voisins (Penkowski cité par Friede in New Guinea Art. Masterpieces from the Jolika Collection of Marcia and John Friede, 2005, p. 128).