Statue imunu, Peuple Wapo, Wapo Creek, Golfe de Papouasie, Papouasie Nouvelle-Guinée

Collecté in situ par Thomas Schultze-Westrum, ca.1966
Allen Christensen Fund, Queensland
Bruce Frank, New York, 2003
Tomkins Collection, New York, n° TC74
Collection Frum, Toronto

Hanover, Hood Museum of Art, Coaxing the Spirits to Dance, Art and Society in the Papuan Gulf of New Guinea, 1er avril - 17 septembre 2006; New York, Metropolitan Museum of Art, 24 octobre 2006 - 2 septembre 2007

Stern, "Tribal Treasures" Artnet.com Magazine, 8 juin 1999
Welsch, Webb et Haraha, Coaxing the Spirits to Dance, Art and Society in the Papuan Gulf of New Guinea, 2006, p. 94, n° 153

Lors de son voyage de collecte dans le golfe de Papouasie (cf. lot n° 28), le biologiste allemand Thomas Schultze-Westrum constata, notamment dans l'île d'Urama et la région voisine de la Wapo creek, l'abandon des rituels et des performances masquées. Il acquit ainsi, dans une hutte délabrée, les statues imunu de la collection Jolika de John et Marcia Friede, et vraisemblablement dans les mêmes conditions, cette statue attribuée aux Wapo. C'est après sa présentation dans l'exposition Coaxing the Spirits to Dance, Art and Society in the Papuan Gulf of New Guinea, au Metropolitan Museum of Art, que Virginia Webb-Lee retrouva sa trace dans la collection Schultze-Westrum. 

Elle relève du corpus des figures imunu, diffusées dans la région centrale de la côte du golfe de Papouasie, dont la forme épouse le mouvement naturel d'une racine de mangrove "trouvée" par un sculpteur à la suite d'un rêve. A la silhouette dansante de l'être-esprit féminin représenté ici, le sculpteur a ajouté la - rare - figuration de bras en fibres végétales tressées, tandis que s'impose la prégnance du visage aux traits expressionnistes.