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Statue, Kopar, Bas Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée
Estimate
15,000 - 25,000 EUR
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Description
- Statue, Kopar, Bas Sepik
- WOOD AND PIGMENT
- haut. 68,5 cm
- 27 in
Provenance
Collection Raymond et Laura Wielgus, Chicago, 1956
Collection Allen Frumkin, Chicago, 1964
Collection privée, New York
Sotheby's, New York, 25 mai 1999, n° 134
Collection Frum, Toronto
Collection Allen Frumkin, Chicago, 1964
Collection privée, New York
Sotheby's, New York, 25 mai 1999, n° 134
Collection Frum, Toronto
« Rw 56.31 » inscrit au dos à l’encre rouge.
Catalogue Note
Raymond et Laura Wielgus commencèrent à collectionner les arts d’Afrique, d'Océanie et des Amériques dans les années 1950. Ils constituèrent en deux décennies l'une des plus importantes collections américaines dans ce domaine. Exposée en 1960 au Museum of Primitive Art de New York (The Raymond Wielgus Collection), elle est aujourd'hui conservée à l'Indiana University Art Museum de Chicago, dont l'aile dédiée à ces arts porte leurs noms.
Cette statue, acquise par les Wielgus dans les premières années de leur collection (1956), relève d’un corpus parmi les plus saisissants de la statuaire du fleuve Sepik. Dans une composition au rythme superbement maîtrisé, les membres effilés restituent, dans un jeu ininterrompu de courbes, de lignes brisées et d'ajours, le corps éthéré de l'être surnaturel qu'il représente, caractérisé par un nez s'étirant en bec d'oiseau. L'extrémité conique ponctuant le front bulbeux servait à fixer une coiffe en plumes.
L'absence de documentation renseignant in situ ces rares et anciennes sculptures Kopar de la région de Singarin, rend leur interprétation hypothétique. Elles étaient vraisemblablement fixées à une structure en bambou et portées dans le dos par les danseurs lors des cérémonies d'initiation (Newton, New Guinea Art in the Collection of the Museum of Primitive Art, 1967, n° 43 ; et Friede, New Guinea Art, Masterpieces from the Jolika Collection of Marcia and John Friede, 2005, vol. 2, p. 99, n° 108). Voir Kelm (Kunst vom Sepik, vol. III, 1968, n° 60) pour un exemplaire très apparenté dans les collections du Museum für Völkerkunde de Berlin, collecté en 1909 ; et Kjellgren (Oceania: Art of the Pacific Islands in the Metropolitan Museum of Art) pour un autre, ayant appartenu au peintre surréaliste Wolfgang Paalen.
Cette statue, acquise par les Wielgus dans les premières années de leur collection (1956), relève d’un corpus parmi les plus saisissants de la statuaire du fleuve Sepik. Dans une composition au rythme superbement maîtrisé, les membres effilés restituent, dans un jeu ininterrompu de courbes, de lignes brisées et d'ajours, le corps éthéré de l'être surnaturel qu'il représente, caractérisé par un nez s'étirant en bec d'oiseau. L'extrémité conique ponctuant le front bulbeux servait à fixer une coiffe en plumes.
L'absence de documentation renseignant in situ ces rares et anciennes sculptures Kopar de la région de Singarin, rend leur interprétation hypothétique. Elles étaient vraisemblablement fixées à une structure en bambou et portées dans le dos par les danseurs lors des cérémonies d'initiation (Newton, New Guinea Art in the Collection of the Museum of Primitive Art, 1967, n° 43 ; et Friede, New Guinea Art, Masterpieces from the Jolika Collection of Marcia and John Friede, 2005, vol. 2, p. 99, n° 108). Voir Kelm (Kunst vom Sepik, vol. III, 1968, n° 60) pour un exemplaire très apparenté dans les collections du Museum für Völkerkunde de Berlin, collecté en 1909 ; et Kjellgren (Oceania: Art of the Pacific Islands in the Metropolitan Museum of Art) pour un autre, ayant appartenu au peintre surréaliste Wolfgang Paalen.