Ernest Ange Duez

The painting is on its original canvas ; the canvas is slightly loose and we can see the stretcher mark on the upper edge. Under naked eye the painting is in good condition Under UV light, the painting appears under a sick old varnish. A few minor old retouchings are visible along the lower edge and a few minor recent retouchings are scattered around the peonies, in the bird's aigrette, behind its neck and below the vase
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Portraitiste, peintre de genre et décorateur (notamment pour l'Opéra), élève d'Isidore Pils aux Beaux-Arts, Duez est un artiste assez rare en vente publique. Ses oeuvres, proches de celles d'Henri Gervex et de Jules Bastien-Lepage, sont en effet peu nombreuses. Lors du Salon de 1874, l'allégorie réaliste Splendeur et misère d'une courtisane (aujourd'hui au musée des Arts décoratifs, Paris) recueille un beau succès, tandis que les années suivantes, des compositions comme L'Accouchée ou le Tryptique de Saint-Cuthbert enlèvent tous les suffrages. Ce dernier est d'ailleurs acquis pour le musée du Luxembourg en 1879. Dans les années 1880, Duez s'oriente vers le portrait, mais fera finalement du paysage son thème de prédilection. En 1890, il est avec Puvis de Chavannes, Rodin et Meissonier, l'un des fondateurs de la Société Nationale des Beaux-Arts. Ses oeuvres sont accueillies favorablement par la critique et il est soutenu par le marchand Paul Durand-Ruel :  "Cet art, sorti de Manet, de Courbet et de ce qu'il y a de meilleur à cette époque là...est-ce que la peinture qui se vend a produit de plus délicat" (Cf, Claire Papon, Gazette de Drouot, Avril 2007).
Duez expose à Paris au Salon de 1876, un tableau intitulé Les Pivoines (n°711), appartenant à Monsieur Dreyfus. Il s'agit peut-être de notre tableau.