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Vilmorin, Louise de
Estimate
1,000 - 1,500 EUR
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Description
- Vilmorin, Louise de
- Trois manuscrits autographes dont un signé.
Dix pages in-4 (210 x 227 mm), à l'encre noire ou au stylo bleu, avec ratures et corrections.
Catalogue Note
- Fragment de Migraine, "Air du duo d'amour, IIIe acte", dialogue chanté entre Vauvain et Migraine, présentant de nombreuses corrections, des notes marginales, et des indications de rythme.
- Deux versions, avec corrections, de sa Préface pour la monographie de Jacques Suffel consacrée à Morgen Snell, peintre et sculptrice brésilienne (ed. Cailleur, 1969) : "J’admire sans que mon jugement intervienne et sans savoir encore si j’aime ce qui m’arrête. Puis, peu à peu, tandis que je regarde et cesse de résister à cette sorte d’agression, je suis gagnée par tout ce que ces formes, et leur mise en place, expriment au-delà d’elles-mêmes. (…) La peinture de Morgan Snell est à double détente : le premier coup vous effarouche et le second vous emporte. (…) Son audace est moins dans la maîtrise de l’expression que dans sa décision, que l’on sait, impérative, d’être sincère au risque d’être incomprise (...)"
- Note sur le compositeur et parolier, Jean-Louis Winkopp, qui a mis en musique certains de ses poèmes en 1960 : "(...) Le poëte est un mendiant auquel les musiciens donnent un trésor. Jean-Louis Winkopp en choisissant mes poëmes a trouvé mon coeur et, coeur battant, il donne son coeur et mon coeur à son temps".
- Deux versions, avec corrections, de sa Préface pour la monographie de Jacques Suffel consacrée à Morgen Snell, peintre et sculptrice brésilienne (ed. Cailleur, 1969) : "J’admire sans que mon jugement intervienne et sans savoir encore si j’aime ce qui m’arrête. Puis, peu à peu, tandis que je regarde et cesse de résister à cette sorte d’agression, je suis gagnée par tout ce que ces formes, et leur mise en place, expriment au-delà d’elles-mêmes. (…) La peinture de Morgan Snell est à double détente : le premier coup vous effarouche et le second vous emporte. (…) Son audace est moins dans la maîtrise de l’expression que dans sa décision, que l’on sait, impérative, d’être sincère au risque d’être incomprise (...)"
- Note sur le compositeur et parolier, Jean-Louis Winkopp, qui a mis en musique certains de ses poèmes en 1960 : "(...) Le poëte est un mendiant auquel les musiciens donnent un trésor. Jean-Louis Winkopp en choisissant mes poëmes a trouvé mon coeur et, coeur battant, il donne son coeur et mon coeur à son temps".